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 Pain et nutrition
Allé­ga­tions
Com­po­si­tion nutri­tion­nelle de quelques aliments
Pain et Index glycémique
Le Pain Com­plet au levain
Le Pain sans Glu­ten (pain de régime)
Le Pain de glu­ten (pain de régime)
Le Pain sans Sel (pain de régime)
Le Pain au Lupin
Le pain aux germes de blé
Le pain au son d’avoine
Le pain nutri­tion « type 80 » farine de meule
Le pain nutri­tion « B1 »
Le pain nutri­tion aux graines

 Pain et nutrition

Contrai­re­ment à une idée répan­due, le pain blanc n’est pas un ali­ment calo­rique. Pour preuve, 100 g de pain blanc (envi­ron 1/2 à 1/3 de baguette) n’apportent que 255 kcal, ce qui est faible com­pa­ra­ti­ve­ment aux pommes de terre frites (400 kcal / 100 g) ou au cho­co­lat au lait (550 kcal / 100 g).

D’autres pains sont encore moins calo­riques que le pain blanc. Le pain com­plet apporte 239 kcal pour 100 g et le pain bis 245 kcal. Pour­quoi ?

Parce qu’ils contiennent des fibres qui, n’étant pas digé­rées par l’organisme, n’apportent aucune calo­rie. On compte pour le pain de seigle 241 kcal pour 100 g.

Par le volume qu’il occupe dans l’estomac, le pain pro­cure une sen­sa­tion de satié­té qui freine l’envie de consom­mer d’autres ali­ments plus riches.

Atten­tion, en France, la loi est très stricte concer­nant l’affichage d’un mes­sage éta­blis­sant un lien direct entre la consom­ma­tion d’un ali­ment et son influence sur la san­té du consom­ma­teur, ou plus encore sur la pré­ven­tion d’une maladie.

Il convient, à ce titre, de dis­tin­guer plu­sieurs allégations :

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 Allégations

L’article 4 du décret 93–1130 du 27 sep­tembre 1993 a été abrogé…

Le cadre règle­men­taire appli­cable à ces men­tions a chan­gé depuis 2007.
C’est désor­mais un règle­ment européen.

DGCCRF : Direc­tion Géné­rale de la Concur­rence, de la Consom­ma­tion et de la Répres­sion des Fraudes 
Allé­ga­tions nutri­tion­nelles et de santé

Le cadre règlementaire

Les allé­ga­tions nutri­tion­nelles et de san­té sont des men­tions, images ou sym­boles valo­ri­sant les den­rées ali­men­taires sur le plan nutri­tion­nel ou de la san­té. Ce sont par exemple les phrases du type « jus de fruit riche en vita­mine C », « riche en cal­cium », « allé­gé en sucres », « bon pour le cœur », « le cal­cium est néces­saire à une ossa­ture nor­male », etc… Cli­quez sur le lien

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 Com­po­si­tion nutri­tion­nelle de quelques aliments

(Source INBP)

 Valeur calo­riqueEauPro­téinesLipidesGlu­cidesCel­lu­loseSel
En KCALORIEEn Grammes pour 100 g de Produit
Farine de blé T55353129,51,275 0,018
Farine de Maïs349129,53,5700,7 
Farine de Riz355127,50,5780,2 
Farine de Sar­ra­sin complète3231310,52,365  
Farine de Seigle T 17033513111,8692 
Pain Com­plet2393681,2491,51,47
Pain Blanc2553570,8550,311,2
Pain de Seigle241387151  
Bis­cotte362 102,575  
Brioche Nan­terre3663172240  

 

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 Pain et Index glycémique

Quand on mange, les ali­ments doivent être digé­rés par notre orga­nisme afin de deve­nir utiles. La diges­tion trans­forme les ali­ments en des com­po­sés plus simples, entre autres du glu­cose, dont une par­tie passe dans le sang afin d’être trans­por­tée faci­le­ment dans le corps.

L’index gly­cé­mique est la capa­ci­té qu’a un ali­ment de faire mon­ter la concen­tra­tion de glu­cose dans le sang.

Plus les ali­ments ont un index gly­cé­mique éle­vé, plus la concen­tra­tion de glu­cose dans le sang aug­mente rapi­de­ment après inges­tion de l’aliment. Les glu­cides “simples” sont rapi­de­ment digé­rés par l’organisme.

Plus l’index gly­cé­mique de l’aliment est bas, plus la concen­tra­tion en glu­cose dans le sang aug­mente lentement.

Les glu­cides “com­plexes” sont digé­rés len­te­ment et pro­gres­si­ve­ment par l’organisme. Ils dimi­nuent la sen­sa­tion de faim et peuvent donc aider à man­ger moins.

La pré­sence de fibres ali­men­taires (notam­ment dans les légumes verts, les fruits et le pain com­plet) ralen­tit le pas­sage des sucres de l’intestin vers le sang, et dimi­nue donc l’index glycémique.

On a moins vite faim et on risque moins de sto­cker les glu­cides sous forme de graisses.

Les pains mul­ti-céréales, les pâtes ou les pommes de terre sont des ali­ments à index gly­cé­mique bas.

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Index gly­cé­mique de plu­sieurs aliments

Ali­mentsIndex gly­cé­mique %
Glu­cose100
Pains mul­ti-grains43
Pain à la farine d’orge67
Pain com­plet72
Baguette*65
Mues­li66
Riz blanc cuit 10 min68
Blé41

(Source : Fos­ter-Powell et al. 2002)

(* Source : étude ANMF)

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 Le Pain Com­plet au levain

Le pain com­plet au levain réunit tous les bien­faits de la farine com­plète, riche en miné­raux et en fibres, sans l’inconvénient d’une mau­vaise absorp­tion des miné­raux par les phy­tates. Il peut être consom­mé tous les jours.

Dans le blé, les micro­nu­tri­ments sont conte­nus dans les enve­loppes. La farine com­plète de blé est donc plus riche en micro­nu­tri­ments qu’une farine blanche, puisqu’elle contient plus d’enveloppes.

La den­si­té nutri­tion­nelle des pains issus de farine com­plète ou conte­nant des céréales diverses est supé­rieure à celle du pain blanc.

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 Le Pain sans Glu­ten (pain de régime)

Logo sans gluten 

Cette pro­duc­tion per­met à des per­sonnes into­lé­rantes au glu­ten de man­ger une forme de pain, sans mettre en jeu leur santé.

Ce pro­duit ne doit conte­nir aucune trace de glu­ten Pour cela, il faut :

  • Mettre en place une pro­cé­dure de fabri­ca­tion très stricte (atten­tion aus­si aux plans de tra­vail, au fari­nage qui doit se faire avec la farine de riz, au dépôt de farine sur la sole, au stockage…),
  • Faire ana­ly­ser le pain.

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 Le Pain de glu­ten (pain de régime)

Le pain de glu­ten, grâce à sa forte teneur en pro­téines (presque 40 g pour 100 g de pain) est par­ti­cu­liè­re­ment recom­man­dé pour les per­sonnes ayant besoin d’un régime pauvre en sucres. Les dia­bé­tiques doivent en réfé­rer au méde­cin traitant.

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 Le Pain sans Sel (pain de régime)

Le régime sans sel est une pré­cau­tion ali­men­taire plus spé­cia­le­ment recom­man­dée aux per­sonnes souf­frant de dif­fé­rentes mala­dies rénales, car­diaques ou endo­cri­niennes. Chez cer­taines per­sonnes, consom­mer trop de sel favo­rise l’aug­men­ta­tion de la ten­sion arté­rielle. D’une manière géné­rale, notre ali­men­ta­tion moderne étant trop salée, il est pro­fi­table de réduire consi­dé­ra­ble­ment sa consom­ma­tion de sel afin de pré­ser­ver sa santé.

Les graines de sésame et le jus de citron addi­tion­nées à ce pain donnent une saveur par­ti­cu­lière qui font un peu oublier l’ab­sence de sel.

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 Le Pain au Lupin

Le pain au lupin (varié­té Arès du lupin blanc doux, la seule auto­ri­sée en ali­men­ta­tion humaine) est équi­li­bré sur le plan nutritionnel.

Cette légu­mi­neuse ren­ferme les acides ami­nés absents de la farine de blé et apporte des fibres en quan­ti­té importante.

Atten­tion : Affi­chez clai­re­ment la com­po­si­tion du pain. En effet, cer­taines per­sonnes peuvent pré­sen­ter des aller­gies au lupin, comme c’est le cas avec l’arachide.

(Source INBP)

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 Le pain aux germes de blé

Bien qu’ils ne consti­tuent que 2 à 3% du grain, les germes de blé sont de vrais tré­sors nutri­tion­nels : ils sont riches en pro­téines, en vita­mines, en acides gras… Ils repré­sentent, dans ce pain, une part impor­tante (plus de 10% du poids de farine).

Afin de bien conser­ver les germes de blé, il est recom­man­dé de les sto­cker au congélateur.

(Source les nou­velles de la boulangerie)

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 Le pain au son d’avoine

Bien qu’il ne puisse pas rem­pla­cer un régime pauvre en sucres et l’exercice phy­sique, le son d’avoine a cepen­dant une action sou­ve­raine sur le méta­bo­lisme des per­sonnes en prédiabète.

Le son d’avoine ralen­tit la pro­gres­sion des sucres rapides :

Ce qui est dan­ge­reux dans l’alimentation du dia­bé­tique, c’est l’invasion trop bru­tale du sucre ali­men­taire dans le sang et l’élévation consé­cu­tive de la glycémie,

Le son d’avoine a la capa­ci­té de réduire la vitesse de pro­gres­sion du sucre dans le sang, en effet une par­tie du sucre, pié­gé par le son d’avoine n’atteindra pas le sang,

Le son d’avoine, en ralen­tis­sant la pro­gres­sion, trans­forme des sucres rapides en sucres lents.

Le son d’avoine fait bais­ser le cholestérol

De tous les ali­ments, le son d’avoine est, de très loin, celui qui a le meilleur impact sur le taux san­guin de cho­les­té­rol. C’est celui qui le réduit de la manière la plus signi­fi­ca­tive. C’est le pre­mier des ali­ments natu­rels à avoir reçu le label de « l’American Heart Asso­cia­tion ». Ce der­nier per­met aux fabri­cants de le recom­man­der en pré­ven­tion des affec­tions cardiovasculaires.

Lutte contre la constipation

De façon simple, le son d’avoine grâce à ses fibres, capte l’eau. Nor­ma­le­ment le rôle du colon est d’assécher le bol intes­ti­nal et d’en faire des selles. Grâce au son d’avoine les selles res­tent humides et faci­litent le transit.

(Source © CAIN AH. / INRA)

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 Le pain nutri­tion « type 80 » farine de meule

Le pain « type 80 » : riche en miné­raux et en fibres (c’est-à-dire conte­nant 0,8 g de miné­raux pour 100g) pour amé­lio­rer la den­si­té nutri­tion­nelle du pain. Par­mi les dif­fé­rentes stra­té­gies envi­sa­gées pour obte­nir ce type de farine, l’utilisation d’un pro­cé­dé sim­pli­fié de mou­ture abou­tis­sant à un écra­se­ment ména­gé de l’amande en farine et semoules cor­res­pond à une pers­pec­tive de déve­lop­pe­ment très inté­res­sante pour la filière blé-pain.

Dans son Pro­gramme Natio­nal Nutri­tion San­té (PNNS), le minis­tère de la san­té recom­mande une évo­lu­tion de l’offre et de la consom­ma­tion de pain vers des pro­duits plus com­plets, favo­rables au main­tien de la san­té (pré­ven­tion du dia­bète et des mala­dies cardio-vasculaires).
Si le pain blanc a long­temps cor­res­pon­du à une attente des consom­ma­teurs, l’utilisation de farines blanches et le pétris­sage inten­sif ont contri­bué à déva­lo­ri­ser le goût du pain et son inté­rêt nutri­tion­nel. Dans la mesure où les farines assez com­plètes sont dif­fi­ciles à pani­fier et conduisent à des pains très éloi­gnés des pains blancs habi­tuels au goût des consom­ma­teurs, un juste com­pro­mis serait d’utiliser cou­ram­ment en pani­fi­ca­tion des farines de type 80.

Le grain de blé pré­sente la par­ti­cu­la­ri­té d’accumuler envi­ron les trois quarts des miné­raux et des vita­mines dans les enve­loppes et le germe. Ain­si, la seule récu­pé­ra­tion de l’amande fari­neuse ne suf­fit pas pour obte­nir une den­si­té nutri­tion­nelle satisfaisante.
Les cher­cheurs ont mon­tré que lorsque le blé est écra­sé, en ména­geant les semoules, sans pas­ser par les étape de cla­quage et conver­tis­sage, le mélange obte­nu est com­po­sé d’environ 40 à 45% de farine et 60 à 55% de semoules, ce qui équi­vaut à une farine de type 80, pour un ren­de­ment meu­nier en farine + semoule proche de 80% (à titre indi­ca­tif, les ren­de­ments meu­niers de pro­duc­tion de la farine blanche cou­rante de type 55 avoi­sinent en moyenne 77% pour des blés pani­fiables cou­rants). Le fait de « ména­ger » les semoules per­met de dis­po­ser d’un pro­duit enri­chi en fibres, miné­raux et vita­mines grâce à la pré­sence de semoules « vêtues », c’est-à-dire de semoules qui ont conser­vé des frag­ments de tégu­ments externes. La pré­ser­va­tion des semoules réduit les oxy­da­tions, ce qui est impor­tant pour la conser­va­tion des vita­mines et en par­ti­cu­lier de la vita­mine E et des caroténoïdes.
Les essais de pani­fi­ca­tion réa­li­sés par trois pro­fes­sion­nels dif­fé­rents* avec ce nou­veau type de mou­ture sim­pli­fiée, ont mon­tré que la valeur bou­lan­gère et les qua­li­tés orga­no­lep­tiques cor­res­pon­daient aux impé­ra­tifs de pro­duc­tion d’un pain de consom­ma­tion cou­rante mais de valeur nutri­tion­nelle améliorée.

Par­mi les autres stra­té­gies envi­sa­gées pour pro­duire des pains de type 80, la voie consis­tant à uti­li­ser un mélange de farine blanche et de farine entière (blé concas­sé) dans des pro­por­tions res­pec­tives de 75–85% et 25–15%, a éga­le­ment été explo­rée. Si l’utilisation de blé concas­sé néces­site de pra­ti­quer une pré-fer­men­ta­tion en milieu très hydra­tée, elle per­met de béné­fi­cier de la tota­li­té des com­po­sés nutri­tion­nels du grain de blé.

En uti­li­sant l’une ou l’autre des méthodes, voire une com­bi­nai­son des deux, il devient pos­sible d’accroître la valeur nutri­tion­nelle des pains de l’ordre de 30 à 100% selon les pro­por­tions de blé entier ou de semoules vêtues utilisées.
Puisqu’il existe une rela­tion directe entre le type des farines et leur richesse en com­po­sés pro­tec­teurs (type = quan­ti­té de miné­raux par 100 g de farine), il est extrê­me­ment sou­hai­table de clas­ser les pains en fonc­tion du type de farine uti­li­sé. Un logo « type 80 », dépo­sé par la Confé­dé­ra­tion Natio­nale de la Bou­lan­ge­rie par réfé­rence à la farine uti­li­sée, per­met au bou­lan­ger de com­mu­ni­quer sur la valeur nutri­tion­nelle de ces pains, riches en fibre et en magnésium.

(Source labo­ra­toire Lem­pa de l’INPB)

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 Le pain nutri­tion « B1 »

Sa com­po­si­tion nutri­tion­nelle per­met de le recom­man­der dans le cadre d’une ali­men­ta­tion équi­li­brée : prin­ci­pale source de glu­cides com­plexes (ami­don et fibres ali­men­taires), de pro­téines végé­tales et de fibres, il par­ti­cipe éga­le­ment aux apports en vita­mines du groupe B (B1 et B6) et en miné­raux (magné­sium, phos­phore et potassium).

Tex­ture de la mie du Pain nutri­tion avec de la farine B1.

Farine B1 en fermentation 

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 Le pain nutri­tion aux graines

Cet ali­ment pré­sente une quan­ti­té inté­res­sante de vita­mines E anti­oxy­dant natu­rel et de vita­mines du groupe B (B1, B2, B6 et PP). Moins la farine est raf­fi­née et plus la den­si­té miné­rale aug­mente pou­vant aller jusqu’à tri­pler entre un pain com­plet et un pain blanc. Les pains éla­bo­rés (com­plet, son, seigle, céréales) ont un Index Gly­cé­mique plus bas que les pains blanc, ce qui sta­bi­lisent mieux la gly­cé­mie, et éloigne la sen­sa­tion de faim. Le pain est carac­té­ri­sé pour sa pau­vre­té en lipides, infé­rieure à 1%, car aucun ajout n’est fait lors des pré­pa­ra­tions. Seul le pain aux graines contient 3 à 5% de matières grasses, cor­res­pon­dant à des acides gras de bonne qua­li­té, pro­ve­nant des graines qui les composent.

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