La consis­tance de la pâte et  sa mobi­li­té  sont liées à la quan­ti­té d’eau incorporée. 

Pâte ferme

L’hydratation est au-des­sous de 60% environ.
La fer­men­ta­tion est ralentie.
Elle est uti­li­sée pour des spécialités 
(pain Brié, pâte à décor).

Pâte bâtarde

L’hydratation est d’environ 60 à 65 %.
La fer­men­ta­tion est nor­ma­le­ment active.
Elle est uti­li­sée pour le tra­vail classique
et mécanisé.

Pâte douce 

L’hydratation est au-des­sus de 66 %
La fer­men­ta­tion est plus active.
Elle est uti­li­sée prin­ci­pa­le­ment dans le tra­vail manuel (brioche) et pour des fabri­ca­tions spéciales.

Pâte liquide ou fluide 

L’hydratation est d’environ 100 %.
Elle est uti­li­sée pour la confec­tion des Poo­lish et des levains liquides car la forte teneur en eau de cette pâte favo­rise l’activité et le déve­lop­pe­ment des ferments

Pâte sur-hydra­tée :

La pâte sur-hydra­tée est éga­le­ment hydra­tée à près de 100%, mais afin d’obtenir une pâte qui ait suf­fi­sam­ment de corps et d’élasticité, la farine est d’abord hydra­tée nor­ma­le­ment, et ce n’est qu’en fin de pétris­sage que le bas­si­nage per­met l’incorporation du com­plé­ment d’eau. Cette méthode per­met d’obtenir une pâte extrê­me­ment douce, mais qui garde une bonne élas­ti­ci­té. Elle est uti­li­sée notam­ment pour la confec­tion du Pain Cia­bat­ta et du Pain de Lodève. 

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