Brûleur à mazout
Le choix d’un four et d’un mode de cuisson
Brûleur atmosphérique à gaz
Ce type de brûleur est utilisé pour remplacer le chauffage au bois des fours bâtis à gueulard.
Observer:
-
- l’arrivée du gaz,
- la prise d’air atmosphérique,
- la veilleuse.
Dans ce type de brûleur, l’air est prélevé directement dans l’atmosphère ambiante (de préférence sur le côté ou derrière le four). Noter que la consommation d’air est importante : environ 1 m³ pour brûler une thermie. Il faut donc que l’air extérieur puisse entrer facilement dans le fournil. Noter également que l’air prélevé risque d’être chargé de poussières, de farine, et que les dépôts dans la tuyère risquent de modifier le réglage de la flamme.
Dans certains cas il est recommandé d’utiliser des brûleurs à «air pulsé’°, alimentés par de l’air préalablement comprimé. C’est le cas lorsque la pression du gaz dans le réseau est fluctuante, et, surtout, lorsque la cheminée est vicieuse. Certains types de fours, nécessitant une flamme courte et rassemblée, sont équipés, de préférence, de bruleurs à air pulsé.
Quand on peut monter un brûleur atmosphérique, cela présente des avantages : pas de moteur, pas de ventilateur, possibilité de marche forcée en cas de panne de courant.
Brûleur à mazout
A gauche : brûleur vu de côté Adroite : brûleur vu de face
Nomenclature
‑ 1 gueulard ‑ 9 noix d’accouplement
‑ 2 sangle de réglage d’air ‑ I0 purge – prise de pression
‑ 3 pompe ‑ 11 transformateur d’allumage
‑ 4 sortie de pompe ‑ 12 bride de fixation
‑ 5 vanne électro‑magnétique ‑ 13 botte de contrôle
‑ 6 moteur ‑ 14 cellule photo‑électrique
‑ 7 turbine ‑ 15 tuyau pompe-tête
‑ 8 découplement ‑ 16 couvercle
Le brûleur peut se fixer par sa bride ou bien être monté sur un bloc à roulettes ;
La sangle de réglage doit se vérifier, elle peut bouger ou se trouver bouchée par des poussières. Elle doit être réglée avec précision uniquement par un professionnel habilité pour ce type d’entretien.
La pompe permet d’aspirer et de refouler le fuel-oil à la pression adéquate.
La vanne électro-magnétique assure la pré ventilation au démarrage et la fermeture instantanée à la coupure.
La turbine assure la liaison entre la pompe et le moteur, elle aspire l’air atmosphérique pour le diriger vers le gueulard. Un accouplement simple permet le démontage aisé de la pompe ou de l’ensemble moteur-turbine.
Après chaque nettoyage de la tête d’allumage il est nécessaire de vérifier la position et l’écartement des électrodes. Celles-ci doivent être suffisamment en avant, avoir un écartement correct et ne pas faire masse avec une autre partie du brûleur.
Il est bon de prévoir une cellule et un gicleur de rechange. Mais il faut faire très attention à l’angle d’ouverture du gicleur.
Gicleur à mazout
Le haut du schéma représente les différentes pièces composant le gicleur :
- le corps du gicleur, en acier doux, pièce maîtresse sur laquelle viennent se fixer les autres pièces.
Il comporte deux références :
la première (ici 0,85) indique le calibre en Gallons U.S. (3 lit.78)
la deuxième (ici 80°) indique l’angle de pulvérisation. Cet angle est très important., mais il peut être différent selon le type de four.
- le turbulateur, en acier dur, qui s’enfonce dans le gicleur,
- la pièce de serrage du turbulateur, qui se visse dans le gicleur,
- le filtre, qui se visse dans le gicleur, et à travers lequel passe le fuel‑oil.
Le schéma ci-dessous représente la «ligne de gicleur»
1 – avec son support accroche flamme, et les pièces qui y sont fixées :
2 – porte-électrode supérieur (et, en dessous, porte-électrode inférieur)
3 – isolant d’électrode supérieur, (et, en dessous, isolant d’électrode inférieur.)
4 – électrode supérieure (et en-dessous, électrode inférieure)
5 ‑ gicleur.
Pour obtenir une bonne combustion du fuel,
Il est indispensable de faire nettoyer et régler périodiquement le gicleur par un professionnel agréé, équipé des matériels de réglages spécifiques.
Le nettoyage périodique des électrodes est également très important.
A chaque livraison de mazout :
Arrêter le brûleur et ne le remettre en route que 2 heures après.
Le remplissage ayant pour effet de remuer les dépôts qui auraient pu se déposer au fond de la citerne, on évite ainsi un encrassement de l’appareil et souvent une panne par obstruction du gicleur.
Le choix d’un four et d’un mode de cuisson
Le four est l’équipement central de la boulangerie.
- De son choix dépend en partie le reste du matériel,
- la cadence de production,
- les manipulations,
- les horaires de production,
- les caractéristiques du four,
- la qualité du pain.
C’est le plus gros consommateur d’énergie du fournil, mais il peut aussi participer à la création d’une image positive de la boulangerie auprès des consommateurs.
Il faut donc prendre en considération :
- La surface de cuisson, qui doit être en relation avec la production de la boulangerie. Elle doit tenir compte des pointes et de certaines exigences des clients (Pain chaud à toute heure par exemple).
- Le type de produit à cuire (types de pains, viennoiseries, pâtisseries)
- La conception technique dont dépend la fiabilité, la reprise en température et la souplesse. (Possibilité de cuisson à toute heure, sans des surcoûts excessifs).
- L’automatisme qui fait intervenir le type de sole (fixe ou mobile), mais aussi les accessoires nécessaires à l’enfournement (tapis ou pelle).
- L’encombrement (possibilité de chambres superposées à chauffe indépendante ou non).
- Le combustible (choix en fonction du coût, mais aussi de l’image auprès de la clientèle).
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