Le Logo de l’agriculture biologique
Le Label Rouge
AOP : L’appellation d’origine protégée
IGP : L’indentification géographique protégée
CRC : Culture et Ressource Contrôlée
Harmonisation européenne
Les signes de qualité et d’origine sont nombreux.
Pour plus de clarté, on peut les classer en 4 catégories :
- Signes liés aux modes de culture.
- Signes de qualité supérieure.
- Signes d’origine géographique.
- Signés liés aux procédés de fabrication.
Le Logo de l’agriculture biologique
Le logo, de couleur verte, de l’agriculture biologique est aujourd’hui très connu des consommateurs.
Rappelons que ce mode de culture est soucieux du respect des équilibres naturels, qu’il s’agisse d’élevage ou de culture. Ainsi, elle exclut l’usage d’organismes génétiquement modifiés, des pesticides de synthèse, d’engrais chimiques ou solubles et limite l’emploi d’intrants.
Pour obtenir la marque AB, le produit doit :
- Se conformer à un règlement, (il s’agit pour les productions végétales du règlement n°2092/91 CEE et pour les productions animales d’un cahier des charges).
- Être composé d’au moins 95 % d’ingrédients, issus du mode de production biologique, lesquels doivent être contrôlés par un organisme certificateur agréé par les pouvoirs publics français.
Ci-contre logo Européen et logo Français.
Le Label Rouge
Lorsqu’un produit agricole ou une denrée alimentaire possèdent un ensemble de caractéristiques (préalablement fixées dans un cahier des charges) qui établissent un niveau de qualité supérieure, ce produit ou cette denrée peuvent bénéficier d’un label.
Le label certifie que le produit ou la denrée se distinguent des produits similaires habituellement consommés, par ses conditions de production ou de fabrication.
Le consommateur final doit percevoir cette différence qualitative, en termes de goût et d’image véhiculée. Pour cela avant d’être labellisés, les produits sont soumis à des tests de dégustation et à des analyses sensorielles. (Exemple : Baguette Bagatelle)
AOP : L’appellation d’origine protégée
L’appellation d’origine protégée, ou AOP, est la dénomination en langue française d’un signe d’identification européen. Créé en 1992, ce label protège « la dénomination d’un produit dont la production, la transformation et l’élaboration doivent avoir lieu dans une aire géographique déterminée avec un savoir-faire reconnu et constaté ».
Depuis 1992, ce signe européen équivaut à notre ancienne AOC.
L’AOP est décernée à certains produits agricoles et alimentaires autres que les vins et les spiritueux. Cette protection est accordée à des produits de terroir (exemple : Beurre d’Isigny – Beurre Charentes-Poitou)
IGP : L’indentification géographique protégée
L’indication géographique protégée (IGP) est un signe officiel européen d’origine et de qualité qui permet de défendre les noms géographiques et offre une possibilité de déterminer l’origine d’un produit alimentaire quand il tire une partie de sa spécificité de cette origine.
Un label européen
L’IGP est un signe d’identification européen, créé en 1992. Attribuée initialement aux produits alimentaires spécifiques portant un nom géographique et liés à leur origine géographique, elle a été étendue aux vins depuis 2009 (les spiritueux en sont exclus). Les noms d’IGP sont protégés dans toute l’Union Européenne.
Définition figurant dans le règlement CE n°510/2006
Constitue une IGP : « Le nom d’une région, d’un lieu déterminé ou, dans des cas exceptionnels, d’un pays, qui sert à désigner un produit agricole ou une denrée alimentaire :
- Originaire de cette région, de ce lieu déterminé ou de ce pays.
- Dont une qualité déterminée, la réputation ou d’autres caractéristiques peuvent être attribuées à cette origine géographique.
- Dont la production et/ou la transformation et/ou l’élaboration ont lieu dans l’aire géographique délimitée.
Caractéristiques des IGP, en France
Une dénomination d’indication géographique protégée a pour cible les groupements de producteurs, de transformateurs ou autres qui sont intéressés par la protection d’un produit spécifique portant un nom géographique.
Leur gestion est assurée par l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO). Depuis 1er janvier 2007, ce signe de qualité n’est plus nécessairement couplé à un Label rouge ni à une certification de conformité produit (CCP).
CRC : Culture et Ressource Contrôlée
C’est en 1989 qu’une coopérative de l’Yonne, en bourgogne, décide de valoriser les exigences de qualité qu’elle s’impose en créant un label « CRC® – Culture Raisonnée Contrôlée ».
La démarche, qui se veut soucieuse et respectueuse de l’environnement et des risques sanitaires, obtient, en 1999, une certification officielle pour son label. Les productions de blé tendre et blé dur obtiennent ainsi la Certification de Conformité Produit (CCP), accordée par l’État et certifiée par un organisme indépendant.
CRC commence alors à s’étendre au-delà de la Bourgogne et intègre d’autres professionnels, pour créer une véritable filière céréalière durable, du producteur au distributeur
Cette filière comprend aujourd’hui 4 collèges de membres soit au total
- Plus 1 000 agriculteurs, à travers toute la France,
- Une vingtaine d’organismes collecteurs et stockeurs de céréales,
- Une trentaine de moulins, des industriels et distributeurs
- Des artisans boulangers
Ce référentiel, c’est d’abord une série d’exigences répertoriées dans un cahier des charges que les agriculteurs et les collecteurs stockeurs, membres de la filière, s’engagent à respecter pour garantir la qualité des céréales qu’ils produisent.
Au cœur de ce cahier des charges, 3 axes :
- La qualité du produit,
- La sécurité sanitaire et
- La protection de l’environnement.
Aujourd’hui, le référentiel CRC évolue à nouveau autour d’un enjeu clé : la biodiversité :
Concrètement, les agriculteurs engagés dans la démarche prennent des engagements pour la faune et la flore environnante : entretien des points d’eau, le respect des bandes enherbées et de la rotation des cultures, la préservation des habitats naturels, la non-utilisation des produits toxiques sur les cultures…
Harmonisation européenne :
La Commission de l’Union Européenne ayant souhaité harmoniser les « signes officiels de qualité », on ne peut plus créer de label régional. Ils sont actuellement au nombre de six.
Ainsi les IGP (Indication géographique protégée) correspondent à l’échelle européenne aux labels régionaux. Parallèlement, les AOC ont pour équivalent européen les AOP (Appellation d’origine protégée).
Depuis 2002, un label ou une AOC ne peut exister sans être automatiquement inscrit respectivement en IGP ou en AOP.
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