Aménagement des locaux de fabrication
Les règles d’hygiène des locaux
Les réserves
Les Chambres Froides
Le conditionnement sous vide
Les réseaux électriques et de gaz
Traitement acoustique
Ventilation
Risques de Chute de plain-pied
Lutte contre les nuisibles
Commerce ambulant
Réglementation du transport des denrées périssables
Transport des denrées et Aptitude des conteneurs et véhicules
Ergonomie
Métrologie (Poids et Mesures)
Les locaux de fabrication
Si le niveau d’hygiène des produits proposés aux consommateurs dépend des personnes appelées à les manipuler et du matériel utilisé, il est également étroitement lié à l’aménagement et à l’entretien des locaux de préparation, du magasin et des réserves.
L’implantation des bâtiments, la nature des matériaux utilisés, l’ensoleillement, les bruits sont autant de facteurs qui peuvent jouer sur la productivité et l’ambiance interne d’une maison.
Les couleurs : pour les surfaces intérieures, les couleurs claires sont recommandées.
L’éclairage : les locaux doivent être pourvus d’un éclairage suffisant, naturel ou artificiel, ne modifiant pas les couleurs, les tubes néons doivent être en coffret étanche.
Les bruits et les vibrations : diminuer ou supprimer la source des bruits par l’utilisation de dispositifs absorbants de socles spéciaux, et par l’insonorisation des parois, plafonds.
L’atmosphère des locaux : ils doivent être aménagés de telle sorte que l’aération et la ventilation à l’intérieur soient assurées. Lutter contre la température et l’humidité excessive qui peuvent rendre le travail pénible, voire malsain.
Les installations sanitaires : des installations sanitaires doivent être mises obligatoirement à la disposition du personnel.
Des vestiaires : prévus en nombre suffisant doivent se trouver obligatoirement dans un local spécial, isolé du lieu de travail.
Des points d’hygiène : à commande non manuelle, doivent être installés à la sortie des W.C. et à proximité des postes de travail.
Aménagement des locaux de fabrication
Les murs et les cloisons : jusqu’à la hauteur de 2 mètres au moins doivent être revêtus de matériaux durs, résistant aux chocs, imperméables, imputrescibles, permettant un lavage facile et efficace. (Peinture, carrelages lisses …) Les plafonds doivent être recouverts de peinture lisse et lavable. Les angles de raccordement avec le sol doivent être arrondis.
Les sols : Le choix des revêtements de sol est un point critique à la fois en termes de prévention des chutes de plain-pied, et de prévention des risques de contamination des denrées. On a ainsi souvent présenté ces deux contraintes comme contradictoires, en obligeant les entreprises à privilégier l’une au détriment de l’autre. Aujourd’hui, des solutions globales existent conciliant ces deux aspects : santé des salariés, et santé des consommateurs.
Les revêtements de sols de tous locaux où les salariés doivent évoluer en cours de production (salles de travail, chambres froides, couloirs …) devront être issus de la liste actualisée CNAMTS, disponible en ligne sur le site www.risquesprofessionnels.ameli.fr.
Les tuyauteries froides : doivent être calorifugées afin qu’elles ne puissent donner lieu à des condensations de vapeur à leur surface.
Les règles d’hygiène des locaux
Les murs : doivent être lavés régulièrement.
Le sol : doit être lavé au moins une fois par jour, et jamais balayé à sec.
Le choix du réseau des évacuations au sol est crucial pour assurer à la fois l’efficacité et l’ergonomie du nettoyage. D’autre part veiller à ne pas générer des surfaces d’eau stagnante, augmentant à la fois les risques bactériologiques et les risques de glissade.
Les déchets et rebuts : doivent être aussitôt déposés dans des récipients munis de couvercles (poubelles).
Les poubelles : rabattables à pédales à pieds doivent être vidées, nettoyées et désinfectées au moins une fois par jour. En dehors des heures de travail, les poubelles doivent être entreposées dans un local réservé à cet usage, situé hors du laboratoire.
Les animaux : toutes les mesures doivent être prises pour éviter la pénétration des insectes, des rongeurs, des oiseaux, des chats et des chiens.
Règles élémentaires : les locaux de fabrication ne doivent pas servir de lieux d’habitation, ni être utilisés comme garages ou vestiaires. Il est interdit d’y prendre les repas. Il est strictement interdit d’y fumer, une signalisation apparente doit y être apposée.
Les réserves :
Ces locaux sont soumis aux mêmes règles que les magasins de vente en ce qui concerne l’entretien.
Ils ne doivent pas servir à autre chose pour d’autres usages.
Les denrées ne doivent jamais être entreposées à même le sol.
Les denrées altérables doivent être mises dans une enceinte réfrigérée.
Toutes les denrées périmées doivent être éliminées.
Les Chambres Froides
Les chambres froides sont de véritables lieux d’activité des salariés de l’agroalimentaire. Elles sont souvent en surstock. Les risques notamment de chute de plain-pied, de chutes d’objets, et les risques liés à l’isolement des salariés présents doivent être intégrés dans leur conception.
Le revêtement de sol des chambres froides positives doit être issu de la liste actualisée CNAMTS, disponible en ligne.
Prévoir l’évacuation des eaux de lavage dans les chambres froides positives, et pour celles de plus de 5 m de long, prévoir un caniveau central en inox.
Regrouper l’ensemble des chambres froides positives et négatives en un « bloc froid » pour faciliter le stockage après réception et l’approvisionnement des postes de travail.
Centraliser le suivi et l’enregistrement des températures des chambres froides, avec alarmes de nuit et week-end.
Les portes des chambres froides doivent pouvoir s’ouvrir de l’intérieur en toutes circonstances même si elles sont fermées à clé.
Installer un voyant extérieur indiquant que l’éclairage intérieur des chambres froides est en service ainsi qu’un éclairage de sécurité.
Prévoir dans les chambres froides des rayonnages sans fond, démontables pour faciliter le nettoyage.
Prévoir l’accessibilité aux appareils de refroidissement des chambres froides pour l’entretien et la maintenance.
Installer un barreaudage métallique au-dessus de toutes les chambres froides pour empêcher physiquement tout stockage sauvage.
Prévoir le positionnement de/des portes des chambres froides pour optimiser les conditions de stockage.
Pour les chambres froides négatives :
- Prévoir un cordon chauffant tout le long de l’huisserie de la porte.
- L’ouverture des portes doit provoquer l’arrêt des ventilateurs.
- Mettre à disposition des gants et des vêtements antifroid.
- Installer une alarme extérieure, visuelle et sonore, pouvant être déclenchée de l’intérieur par une personne enfermée et à terre.
Le bouton d’alerte sera situé à proximité de la porte et protégé contre les chocs éventuels. L’alarme doit être audible depuis des locaux occupés en permanence.
Le conditionnement sous vide
La méthode du conditionnement sous vide permet, de prolonger la durée de conservation des aliments.
Elle consiste à placer le produit dans un emballage hermétique, et à aspirer l’air contenu dans l’emballage et à sceller ce dernier. L’élimination de l’air qui entoure le produit permet de réduire le taux d’oxygène présent dans l’emballage et d’empêcher ainsi les microorganismes aérobies de se développer et de dégrader l’aliment.
L’absence d’oxygène réduit également la dégradation due à l’oxydation (le processus qui provoque, par exemple, le brunissement des bananes et des pommes).
La durée de conservation des produits alimentaires sous vide est 3 à 5 fois plus longue que dans des conditions normales de conservation.
La mise sous vide n’a quasiment que des avantages et très peu d’inconvénients par rapport à des méthodes de conservation classiques. Cette méthode de conservation sauvegarde les vitamines au même titre que la congélation (qui les élimine tout de même au bout de 5–6 semaines) mais sans altérer la texture et le goût de vos aliments (ce qui est souvent le cas après une décongélation).
Pour des conservations de plus longue durée, le conditionnement sous vide peut être associé avec la congélation, ce qui améliore la conservation des produits en les préservant de la dessiccation.
L’inconvénient que l’on peut trouver aux appareils de mise sous vide sont les sacs plastiques ! En effet la majorité des machines utilisent ce type de sacs pour mettre sous vide les aliments ce qui présente deux désagréments :
- Les aliments sont comprimés et leur forme est donc modifiée. Pour un ragoût ça passe, mais pour mettre sous vide un gâteau c’est plus compliqué ! C’est pourquoi la conservation sous vide s’est développée en principalement en cuisine-restauration, mais aussi, en traiteur, en boucherie, et en charcuterie. La conservation sous vide peut s’effectuer également pour les légumes.
- Les déchets créés par ce type de machine sont considérables, sans compter qu’il faut racheter des sacs régulièrement. Pas très écologique, ni économique donc.
Les réseaux électriques et de gaz
Les réseaux : électriques, et de gaz, doivent être pensés à l’avance pour satisfaire au besoin de flexibilité et d’approvisionnement des ateliers de fabrication.
Placer le réseau d’alimentation : électricité / gaz dans les combles ou le faux-plafond, en anticipant les conditions d’accès (chemin d’accès ou trappes de visite). En prévoyant suffisamment de réservations à la conception, cela permet de descendre, par le plafond, en tout point du laboratoire, le conduit nécessaire (par goulottes PVC ou inox).
- Prévoir en amont de toutes les arrivées d’énergie (eau, gaz…) des vannes d’arrêt.
- Installer, à minima, des prises IP 55. Les positionner à 1,10 m du sol.
Traitement acoustique :
Les ateliers de production ont souvent une activité bruyante, par la nature des machines utilisées ainsi que par la forte réverbération des parois. Sans exigences à ce niveau à l’achat des machines, sans étude de leur disposition, de leur éventuel encoffrement, on se retrouve face à des niveaux sonores élevés, d’autant qu’on a longtemps cru impossible la conception de dalles à la fois absorbant les ondes sonores, et nettoyables.
Exiger, dans le cahier des charges d’achat des matériels de production, un niveau sonore réduit à son minimum.
Ventilation :
La conception des installations de ventilation type « hotte » doit respecter le principe de captage des polluants à la source, excluant les solutions de type « plafond filtrant ».
De plus, il pose souvent des problèmes de nuisances sonores, et d’entretien : les filtres n’étant jamais accessibles de plain-pied.
Risques de Chute de plain-pied
Glissades, trébuchements, faux pas, pertes d’équilibre… Les chutes de « plain-pied » sont des accidents du travail encore trop souvent perçus comme étant inévitables et de caractère bénin. Contrairement à ces idées reçues, elles sont pourtant une des principales causes d’accidents dans l’environnement professionnel. Elles peuvent avoir des conséquences graves, parfois même fatales, pour les salariés victimes. Tous les secteurs d’activité sont concernés.
Pour lutter efficacement contre les chutes de plain-pied, il est donc nécessaire de transformer leur représentation au sein de l’entreprise, et de proposer une démarche de prévention adaptée.
Ceci suppose de prendre en compte les spécificités des chutes de plain-pied. Alors que le caractère dangereux de nombreux risques est manifeste (machines coupantes, produits chimiques nocifs, travail en hauteur…), les facteurs susceptibles de provoquer une chute de plain-pied sont souvent nettement moins perceptibles (sol sale ou encombré, déplacement rapide, transport d’objet, éclairage insuffisant, attention focalisée sur une autre tâche que le déplacement…). Le salarié n’est donc pas « naturellement » alerté par les risques de chute. D’autant que l’élément qui va provoquer la chute peut paraître bénin, et que la survenue de l’accident résulte le plus souvent de la combinaison de nombreux facteurs d’origines diverses.
La prévention des chutes de plain-pied nécessite une approche globale
La démarche de prévention ne peut pas, à l’instar de nombreux autres risques, se limiter à la « neutralisation » d’une source de danger ou d’une nuisance identifiée. Elle doit appréhender dès le départ les situations de travail dans leur globalité. Elle doit ainsi porter simultanément sur plusieurs facteurs liés à :
- L’espace de travail,
- L’ambiance physique susceptible d’influer sur les capacités d’attention,
- L’activité du salarié et l’organisation du travail.
Les risques de de chute de plain-pied sont souvent banalisés. On considère ces accidents comme une fatalité. On les résume parfois à un hasard malheureux lié à des circonstances exceptionnelles. Il arrive également que l’on impute leur survenue à des maladresses ou des défauts d’attention du salarié…
Un objectif de la démarche de prévention doit être de mettre en place des actions d’information et de sensibilisation permettant de dépasser ces biais de perception de manière à traiter le risque de manière efficace.
La gravité des lésions dépend des circonstances de survenue de l’accident
Les lésions observées sont de diverses natures :
- Douleurs.
- Lumbago.
- Entorses.
- Contusions.
- Plaies.
- Fracture.
Lutte contre les nuisibles :
Les produits de lutte contre les nuisibles doivent être dans leur conditionnement d’origine et sont détenus dans des conditionnements surs et fermés. Ils sont en permanence étiquetés / identifiés
En tant que produits biocides (PB), ils doivent être couverts par une autorisation au titre de la règlementation européenne en tant que produit biocide de lutte contre les nuisibles (rodenticides, avicides, insecticides, répulsifs et appâts…), ce qui correspond aux types de produits (TP) 14 a 20 dans la classification de la réglementation biocide.
L’étiquetage des produits de lutte contre les nuisibles doit être conforme aux dispositions de l’article 10 de l’arrêté du 19 mai 2004 relatif au contrôle de la mise sur le marché des substances actives biocides et a l’autorisation de mise sur le marché des produits biocides) et comporter notamment :
- Le numéro d’autorisation, le cas échéant méthodologie.
- Les utilisations autorisées ;
- Des instructions d’emploi et dose à appliquer pour chaque usage, cette mention pouvant figurer uniquement sur une notice explicative attachée.
- Les fiches techniques de ces produits sont conservées et disponibles.
Les produits de lutte contre les nuisibles sont stockés dans :
- Un local spécifique si le stock est important ;
- Un meuble spécifique de stockage si le stock est peu conséquent.
Ce local ou meuble est :
- Sécurisé, de préférence fermé à clé ;
- Situé éventuellement a proximité des locaux de travail, mais surtout éloigné des zones de manipulation et de stockage des denrées.
Le stock de produits rodenticides et insecticides est isolé des autres produits dangereux et accessibles aux seules personnes autorisées.
Les produits de lutte doivent être utilisés conformément aux recommandations et mode d’emploi du fabricant : respect des dosages, dilutions, temps d’application.
Commerce ambulant
Lorsque, en tant que boulanger-pâtissier, vous vendez des produits via le commerce ambulant, quelques exigences spécifiques pour cette activité sont d’application. La situation pratique du commerçant ambulant est souvent différente de celle du magasin. Souvent le commerce ambulant a lieu sous des conditions (atmosphériques) changeantes et il n’est pas question de parler d’un point de vente «fixe», mais bien de par exemple un étal ou d’un autre point de vente temporaire.
Spécifiquement pour le commerce ambulant de pain et pâtisseries, il faut faire la distinction entre les 3 activités soit :
- Transport (par le boulanger-pâtissier même)
- Cuisson
- Vente
Avant que les produits ne soient transportés, il faut contrôler si le véhicule est propre et s’il n’y a pas de risques de contamination. Lorsqu’on propose du pain et de la pâtisserie, il faut faire la distinction entre le pain et la pâtisserie sèche qui peut être traitée à température ambiante, et la pâtisserie fraîche qui doit être transportée, proposée et vendue à maximum 6°C.
Le transport doit par conséquent être fait à la température correcte.
Au cas où vous cuisez vos produits sur place, le processus de cuisson doit être contrôlé en ce qui concerne la combinaison temps-température. Evitez les produits non chauffés suffisamment mais aussi les produits trop chauffés ou brûlés. Tout ce qui concerne l’hygiène lors de la vente trouve ici également sa place et est aussi d’application pour le commerce ambulant.
En particulier, l’attention doit être portée sur :
- L’hygiène personnelle (vêtements, matériel de travail, mains, interdiction de fumer…)
- La possibilité de laver ses mains
- Propreté des comptoirs – prévention au niveau de la contamination croisée (par exemple, les produits contenant des noix…).
Réglementation du transport des denrées périssables :
Dès qu’elles quittent les établissements de production ou de stockage, les denrées alimentaires périssables ; qu’elles soient réfrigérées, congelées ou en liaison chaude – doivent être maintenues aux températures de conservation au stade du transport (arrêté ministériel du 21/12/2009) pendant toute la durée du transport.
Le recours à des engins spéciaux répondant aux spécifications ATP pour le transport de denrées périssables est obligatoire (Décret du 19/12/2007) :
Globalement, les engins de transport sont choisis dans des catégories et classes d’engins permettant de respecter les températures de conservation pour différentes natures de denrées pendant toute la durée de transport.
Transport des denrées et Aptitude des conteneurs et véhicules.
Méthodologie | Situation attendue |
Contrôler l’aptitude au nettoyage et à l’entretien des véhicules et conteneurs de transport. | Les véhicules et conteneurs de transport utilisés par l’exploitant (notamment pour l’approvisionnement et la distribution) sont :
Ex Les conteneurs en polystyrène ne devront pas être utilisés pour le transport ou contact direct de denrées nues (autres que le poisson), car ils ne sont pas adaptés aux opérations de nettoyages désinfections Ils ont une durée de vie limitée et doivent être remplacés dès les premières dégradations physiques ou hygiènes (rupture d’intégrité, cassure, crasse incrustée, etc ) |
Contrôler l’aptitude conteneurs et véhicules au transport de denrées alimentaires :
• penser aux véhicules de transport réservés à des transferts internes à l’entreprise (transfert de produits d’un atelier à l’autre par exemple) • Demander les bons de livraisons afin de Contrôler les produits ayant été transportés. |
Les équipements de transport sont conçus avec des matériaux non toxiques
Utilisation d’engins de transport spécifiques au transport des denrées alimentaires (et présence de la mention « uniquement pour denrées alimentaires » sur les véhicules de transport lorsque cela est nécessaire). Pour un transport concomitant ou successif de denrée et produits de statut hygiénique différent : Mise en œuvre d’une procédure de nettoyage désinfection pertinente et efficace après un transport de denrée non alimentaires (chaise tables, bois pour four à pizza etc.) ou alimentaires hi antes (emballage sale, végétaux terreux etc ). |
Examiner les informations disponibles relatives aux véhicules de transport.
|
L’exploitant est en mesure de fournit des informations concernant le parc de véhicules et les conteneurs de transport de l’établissement qui sont :
• Pertinentes, à jour et complètes • Conformes à la réalité, • Conformes à l’ATP ou aux dispositions Particulière du VM transport. Les véhicules réalisant moins de 80 km sans rupture de charge n’ont pas de conformité technique exigée |
Ergonomie
L’ergonomie est l’étude scientifique de la relation entre l’homme et ses moyens, méthodes et milieux de travail. Son objectif est d’élaborer, avec le concours des diverses disciplines scientifiques qui la composent, un corps de connaissances qui dans une perspective d’application, doit aboutir à une meilleure adaptation à l’homme des moyens technologiques de production, et des milieux de travail et de vie.
« L’ergonomie est l’ensemble des connaissances scientifiques relatives à l’homme, et nécessaire pour concevoir des outils, des machines, et des dispositifs qui puissent être utilisés avec le maximum de confort, de sécurité et d’efficacité ».
Sept points peuvent être utilisés lors d’un projet de conception ou d’aménagement d’atelier de travail :
- Accès et Circulation
Accès sans entrave. - Communication
Veiller à la clarté des supports de communication. - Contraintes temps
Eliminer les temps de cycles trop courts pour l’opérateur. - Nuisances physiques et chimiques
Réduire les nuisances émises par l’environnement - Informations
Eviter soit le manque d’informations, soit la surabondance d’informations. - Manutentions et Efforts
Eliminer les manutentions avec les postures contraignantes, bras tendus, dos courbé, torsion du corps, les charges unitaires encombrantes ou difficiles à saisir ; le port de charges sur des distances importantes. - Dimensionnement et positions de travail
Eliminer les postures contraignantes : dos courbé, bras tendus, bras levés, torsion et flexion du tronc ou du cou, les postures immobilisant durablement une partie du corps.
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Métrologie (Poids et Mesures)
La métrologie dans l’entreprise concerne les entreprises de production effectuant des mesurages dans un cadre d’échanges « clients – fournisseurs ».
Les appareils de mesures sont : les balances, les bascules, les appareils mesurant les volumes, les appareils de mesure des températures (thermomètres).
En boulangerie Pâtisserie il s’agit de l’utilisation d’une balance pour déterminer le poids d’un produit. C’est le cas pour la Vente au détail, au poids. (Par exemple vente en magasin, de chocolats au détail, ou vente de pain à la découpe et au poids). Ce qui ne concerne pas les ventes à la pièce, dont les poids sont affichés en magasin (pains), ainsi que les produits vendus à l’unité (viennoiseries), ou les produits préemballés et dont le poids est inscrit sur l’emballage.
Méthodologie | Situation attendue |
S’assurer que les résultats donnés par les instruments de mesure et dispositifs d’enregistrements sont corrects.
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Les instruments de mesure et systèmes / dispositifs d’enregistrement automatiques font l’objet d’un paramétrage, notamment :
• Des intervalles d’enregistrement • Des températures de consigne • Des seuils de déclenchement il alarme, Les instruments de mesure et systèmes/dispositifs il enregistrements manuels ou automatiques font l’objet d’une vérification. • Par à minima un calibrage interne régulier, voir un étalonnage • Par du personnel compétent sociétés fournissant les produits, employé formé, organisme agrée pour l’étalonnage). |