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L’ins­tal­la­tion électrique
Le dis­jonc­teur est différentiel
La Prise de terre
Risques liés à l’électricité
L’arc élec­trique et ses conséquences
L’armoire élec­trique
Incen­dies
Pré­ven­tion du risque élec­trique : Réglementation

 L’ins­tal­la­tion électrique

L’ins­tal­la­tion élec­trique doit être com­man­dée par un dis­jonc­teur général.

Son rôle :

  • Per­mettre de cou­per le cou­rant sur l’en­semble de l’installation,
  • Veiller à ce que la puis­sance uti­li­sée soit en adé­qua­tion avec celle sous­crite dans l’abonnement,
  • Cou­per le cou­rant en cas de court-circuit.

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 Le dis­jonc­teur différentiel

Beau­coup plus sen­sibles que les dis­jonc­teurs ther­miques, les dis­jonc­teurs dif­fé­ren­tiels coupent le cou­rant au moindre inci­dent : (défaut d’i­so­le­ment sur un appa­reil ou contact direct d’une per­sonne avec un élé­ment sous tension).

Le dis­po­si­tif dif­fé­ren­tiel est pla­cé à l’o­ri­gine du cir­cuit élec­trique pré­sen­tant des risques. Bien enten­du, pour que cette pro­tec­tion soit com­plète, l’ins­tal­la­tion géné­rale doit être équi­pée d’une prise de terre.

Outre leur fonc­tion de pro­tec­tion des per­sonnes, les inter­rup­teurs dif­fé­ren­tiels servent éga­le­ment à cou­per le cou­rant manuel­le­ment sur le cir­cuit à l’o­ri­gine duquel ils sont pla­cés. Ces appa­reils assurent en plus, comme tout dis­jonc­teur, la pro­tec­tion des cir­cuits. En cas de court-cir­cuit ou de sur­charge, ils coupent le courant.

Rap­pe­lez-vous que prise de terre et dis­jonc­teur dif­fé­ren­tiel sont insé­pa­rables. La sécu­ri­té découle de leur association.

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 La Prise de terre

L’association de la prise de terre et du dis­po­si­tif dif­fé­ren­tiel est indis­pen­sable pour cou­per l’alimentation si un défaut se pro­duit. La prise de terre éva­cue le défaut de l’électricité et éli­mine tout risque pour les personnes.

Toutes les machines com­por­tant une enve­loppe métal­lique doivent être reliés à la terre.

Les machines sont équi­pées d’un dis­po­si­tif de rac­cor­de­ment à la terre (borne de terre sur l’ap­pa­reil, cor­don d’a­li­men­ta­tion à 3 fils, fiche avec contact de terre). Ils se branchent soit par l’in­ter­mé­diaire d’une boîte de rac­cor­de­ment, soit sur une prise, reliées l’une et l’autre à un cir­cuit d’a­li­men­ta­tion com­por­tant un fil de terre (vert/jaune).

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 Risques liés à l’électricité

Les risques liés à l’électricité, pour l’homme, sont de dif­fé­rentes natures. Il s’agit prin­ci­pa­le­ment des risques d’électrisation, d’électrocution et de brû­lure. Ces risques ont pour ori­gines des contacts directs ou indi­rects et des arcs électriques.

Contacts directs et indirects

Un contact direct est un contact avec une pièce nue sous ten­sion. C’est par exemple le contact avec une par­tie conduc­trice d’une borne de rac­cor­de­ment, avec l’âme d’un conduc­teur dénudé …

Un contact indi­rect est un contact avec une pièce conduc­trice mise acci­den­tel­le­ment sous ten­sion. C’est par exemple le contact avec une appa­reil métal­lique non relié à la terre et dont l’équipement élec­trique qu’il contient pré­sente un défaut d’isolement.

Effets sur la santé

Une élec­tri­sa­tion peut être plus ou moins grave, tout dépend de :

  • La fré­quence du courant,
  • L’intensité du cou­rant (dan­ger à par­tir de 5 mA),
  • La durée du pas­sage du courant,
  • La sur­face de la zone de contact,
  • La tra­jec­toire du courant,
  • L’état de la peau (sèche, humide, mouillée),
  • La nature du sol.

Les contacts directs ou indi­rects pro­voquent des élec­tri­sa­tions ou électrocutions.
Sur les muscles du corps humain les cou­rants élec­triques peuvent pro­vo­quer une téta­ni­sa­tion (muscles moteurs et de la cage tho­ra­cique) ou une fibril­la­tion ven­tri­cu­laire pou­vant pro­vo­quer l’arrêt du cœur.

L’électrisation est le pas­sage d’un cou­rant élec­trique dans le corps, pro­vo­quant des bles­sures plus ou moins graves.

Elec­tro­cu­tion : ce mot cou­ram­ment employé à la place du terme élec­tri­sa­tion, n’a pour­tant pas le même sens. Le mot «élec­tro­cu­tion» désigne exclu­si­ve­ment les cas d’électrisation entraî­nant un décès.

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 L’arc élec­trique et ses conséquences

Un arc élec­trique est sus­cep­tible d’ap­pa­raître lorsque l’on ouvre ou que l’on ferme un cir­cuit. En effet, sous l’in­fluence de la ten­sion élec­trique créée entre les extré­mi­tés des conduc­teurs que l’on sépare ou que l’on approche, les élec­trons libres sortent du métal et heurtent vio­lem­ment les molé­cules d’air de l’es­pace inter­sti­tiel. Cela a pour consé­quence d’ar­ra­cher des élec­trons aux atomes de l’air et de le rendre subi­te­ment conduc­teur. Ce phé­no­mène s’ac­com­pagne d’une pro­jec­tion de par­ti­cules métal­liques en fusion (plus de 3000°C). C’est l’arc électrique.

D’une manière géné­rale, les arcs élec­triques peuvent jaillir entre deux conduc­teurs ou deux récep­teurs voi­sins por­tés à des poten­tiels dif­fé­rents lorsque la couche qui les sépare n’est pas assez épaisse ou que sa qua­li­té d’i­so­la­tion a été dimi­nuée. La liai­son qui en découle est d’a­bord invi­sible (cou­rant de fuite) puis visible (arc élec­trique). Les éclairs qu’on observe pen­dant les orages sont des arcs élec­triques entre deux nuages ou entre un nuage et la Terre. Dans les ins­tal­la­tions élec­triques, un court-cir­cuit pro­voque un arc pou­vant avoir des consé­quences importantes.

L’arc élec­trique peut être, pour l’homme, à l’origine de brû­lure plus ou moins graves et pour les ins­tal­la­tions risques d’incendies ou d’explosion.

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 L’armoire électrique

L’ar­moire élec­trique est le lieu où sont regrou­pés dif­fé­rents sys­tèmes par­ti­ci­pant à la dis­tri­bu­tion d’une ins­tal­la­tion élec­trique. C’est une enve­loppe de confi­ne­ment (à fer­me­ture à clé) qui assure la pro­tec­tion méca­nique des cir­cuits contre les liquides et pous­sières et la pro­tec­tion des per­sonnes contre les contacts élec­triques dangereux.

Conte­nu d’une armoire électrique

Le conte­nu est modu­lable selon l’ins­tal­la­tion, la puis­sance dis­po­nible, l’u­ti­li­sa­tion des locaux, etc. Mais une armoire élec­trique contient en général :

  • L’en­ve­loppe de l’ar­moire élec­trique, c’est-à-dire la struc­ture qui va conte­nir les équi­pe­ments. Elle peut être en métal ou en plastique.
  • Des sys­tèmes de réglettes et de fixa­tions, per­met­tant d’ac­cro­cher les dif­fé­rents modules for­mant le contenu.
  • Les modules eux-mêmes, comme les pro­tec­tions (dis­jonc­teur, tableau de répar­ti­tion avec coupe-cir­cuits pour chaque par­tie de l’ins­tal­la­tion, etc.).
  • Des modules de contrôle à distance.
  • Un arrêt d’urgence.
  • Un dis­po­si­tif parafoudre.

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 Incendies

30 % des incen­dies seraient d’origine électrique.

Les prin­ci­pales causes sont :

  • L’échauffement des câbles dû à une surcharge,
  • Le court-cir­cuit entraî­nant un arc électrique,
  • Un défaut d’isolement condui­sant à une cir­cu­la­tion anor­male du cou­rant entre récep­teur et masse ou entre récep­teur et terre,
  • Des contacts défec­tueux (de type connexion mal ser­rée ou oxy­dée) entraî­nant une résis­tance anor­male et un échauffement,
  • La foudre, une décharge électrostatique.

Cer­tains fac­teurs peuvent aggra­ver les échauf­fe­ments : une ven­ti­la­tion insuf­fi­sante, l’accumulation de pous­sières ou de dépôts de graisse, le sto­ckage de maté­riaux inflam­mables à proxi­mi­té d’installations élec­triques, l’empilage des câbles empê­chant l’évacuation de la chaleur.

Que faire face à un incen­die d’origine élec­trique infé­rieur à 1000 Volts ?

  • Don­ner l’alerte
  • Mettre hors ten­sion l’installation et éven­tuel­le­ment les ins­tal­la­tions voisines
  • Fer­mer les portes et les fenêtres
  • Atta­quer le feu à la base à l’aide d’un extinc­teur adap­té (dioxyde de car­bone, eau en jet pul­vé­ri­sé*, poudre)
  • Après l’extinction de l’incendie, éva­cuer les gaz toxiques en aérant puis pro­cé­der au contrôle de l’atmosphère : monoxyde de car­bone (CO), dioxyde de car­bone (CO2), oxy­gène (O2)

*Atten­tion à l’eau de ruis­sel­le­ment qui peut être conductrice.

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 Pré­ven­tion du risque élec­trique : Réglementation

La pré­ven­tion du risque élec­trique relève pour l’essentiel de la régle­men­ta­tion du travail.

Prin­ci­pales obli­ga­tions de l’employeur pour l’utilisation d’installations électriques

  • Main­te­nir les ins­tal­la­tions élec­triques en confor­mi­té avec les règles de concep­tion qui leur sont appli­cables à la date de leur mise en service.
  • Assu­rer la sur­veillance et la main­te­nance des ins­tal­la­tions et des maté­riels électriques.
  • Faire véri­fier pério­di­que­ment les ins­tal­la­tions élec­triques par un orga­nisme accrédité.

Les véri­fi­ca­tions ini­tiales ou pério­diques des ins­tal­la­tions élec­triques sont effec­tuées par un orga­nisme accré­di­té par le Comi­té fran­çais d’accréditation ou un orga­nisme recon­nu au niveau euro­péen (arrê­té du 21 décembre 2011). (Exemple : APAVE ; SOCOTEC).

Les résul­tats des véri­fi­ca­tions pré­vues aux articles R. 4226–14 et R. 4226–16 ain­si que les jus­ti­fi­ca­tions des tra­vaux et modi­fi­ca­tions effec­tués pour por­ter remède aux défec­tuo­si­tés consta­tées sont consi­gnés sur un registre.

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