Technologie en Boulangerie Pâtisserie

Catégorie : Pétrissage

Les Maté­riels autour du Pétrissage

[qrcode] Les dif­fé­rents types de pétrin
Struc­ture d’un pétrin

Le Bat­teur Mélangeur
Evo­lu­tion du maté­riel de pétrissage
Maté­riels de sto­ckage des matières premières

 Les dif­fé­rents types de pétrin 

On dif­fé­ren­cie les pétrins par la posi­tion et la forme de l’organe de pétris­sage, d’autre part la cuve peut être libre sur son pivot ou com­man­dée, et elle peut être éga­le­ment mobile :

Pétrin à axe oblique 

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Pétrin à axe oblique et cuve commandée

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Avan­tages

  • tolé­rance aux erreurs de durée,
  • auto­rise les cor­rec­tions de consis­tance de pâte, en cours de pétrissage,
  • prix d’achat modéré.

Incon­vé­nients

  • faible ampli­tude au niveau des masses  et au niveau capa­ci­tés de pétrissage
  • encom­bre­ment important.

Pétrin à axe ver­ti­cal (spi­rale)

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Avan­tages

  • pétris­sage rapide
  • grande ampli­tude au niveau des masses et capa­ci­tés de pétrissage
  • faible encom­bre­ment.

Incon­vé­nients

  • faible tolé­rance aux erreurs de dosage de l’hydratation,
  • faible tolé­rance aux erreurs de durée,
  • échauf­fe­ment rapide de la pâte,
  • prix d’achat élevé.

Pétrin à mou­ve­ments divers : Bras plon­geants (type Artofex)

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Avan­tages

  • grande ampli­tude au niveau des masses et capa­ci­tés de pétrissage,
  • auto­rise des cor­rec­tions au niveau de la consis­tance, en cours de pétrissage,
  • faible encom­bre­ment.

Incon­vé­nients

  • échauf­fe­ment de la pâte supé­rieur au pétris­sage avec l’axe oblique,
  • prix d’achat élevé.

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Struc­ture d’un pétrin

Sécu­ri­tés méca­niques sur les pétrins

  • la cuve du pétrin doit être munie d’une grille de protection,
  • la pro­tec­tion doit empê­cher l’ac­cès aux outils en mouvement,
  • si la grille com­porte une ouver­ture, elle doit être de dimen­sion infé­rieure à 12 cm,
  • l’ouverture de la pro­tec­tion doit entraî­ner l’ar­rêt immé­diat de la machine (arrêt en 4 secondes, cuve vide),
  • après ouver­ture de la pro­tec­tion, le redé­mar­rage de la machine ne doit pas s’ef­fec­tuer auto­ma­ti­que­ment; mais néces­si­ter le réar­me­ment du bou­ton «marche»,
  • les méca­nismes d’en­traî­ne­ment (moteur, engre­nages, pou­lies, cour­roies) doivent être pla­cés der­rière des car­ters, démon­tables seule­ment à l’aide d’un outil ou asser­vis (c’est à dire que la machine s’ar­rête auto­ma­ti­que­ment à l’ou­ver­ture du carter),
  • pour les pétrins à cuve mobile, la mise en marche doit être impos­sible cuve absente, le démar­rage du pétrin, direc­te­ment en 2ème vitesse doit être impos­sible, afin d’é­vi­ter les pro­jec­tions de farine.

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Sécu­ri­tés élec­triques sur les pétrins

  • les pétrins doivent être reliés à une prise de terre,
  • après une cou­pure du cou­rant élec­trique (panne par exemple), il doit être néces­saire d’ap­puyer sur le bou­ton «marche» pour faire redé­mar­rer le pétrin,
  • un inter­rup­teur «coup de poing» doit per­mettre l’ar­rêt d’urgence de la machine,
  • un voyant en façade de la machine doit indi­quer si, celle-ci est sous tension,
  • chaque machine doit com­por­ter un pro­tec­teur ther­mique adap­té (fusibles ou disjoncteur).

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Capa­ci­tés de pétris­sage des dif­fé­rents pétrins

La masse de pâte qu’est capable de pétrir cor­rec­te­ment un pétrin varie en fonc­tion du volume total de la cuve et du type de pétrin. En géné­ral, la capa­ci­té maxi­male d’un pétrin est une masse de pâte moi­tié moins grande que le volume total de la cuve : Exemple pour une cuve d’un volume de 200 litres la capa­ci­té maxi­male de masse de pâte sera de 100 Kg. (Ne pas confondre avec la capa­ci­té de cou­lage, qui est la quan­ti­té d’eau ver­sée pour l’hydratation de la farine)

Volume de la cuve Capa­ci­té en masse de pâte tous types Axe Oblique Cuve libre Axe Oblique Cuve com­man­dée Pétrins spi­rale Bras plon­geant Type Arto­fex
  Masse de pâte Mini­male indi­ca­tive Masse de pâte Mini­male indi­ca­tive Masse de pâte Mini­male indi­ca­tive Masse de pâte Mini­male indi­ca­tive Masse de pâte Mini­male indi­ca­tive
200 L 100 kg 33 kg 20 kg 10 kg 10 kg

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Le Bat­teur Mélangeur

Le Bat­teur-mélan­geur est uti­li­sé en Bou­lan­ge­rie pour le pétris­sage de faibles quan­ti­tés de pâte (Pains Spé­ciaux) et le pétris­sage des pâtes de vien­noi­se­rie. Il est uti­li­sé éga­le­ment pour émul­sion­ner les crèmes (Crème d’amandes, crème mous­se­line, etc..). Le bat­teur est doté de trois outils : le cro­chet, la feuille et le fouet qui seront choi­sis en fonc­tion de la fabri­ca­tion à réa­li­ser et de la consis­tance de la préparation.

Contrai­re­ment au pétrin, dont la cuve est ani­mée d’un mou­ve­ment de rota­tion sur un pivot cen­tral, pour le bat­teur la cuve est fixe et c’est le bras pétris­seur qui effec­tue un double mou­ve­ment de rota­tion (mou­ve­ment pla­né­taire). Avec le bat­teur-mélan­geur, la tota­li­té de la masse de pâte est pétrie simultanément.

Le Bat­teur

Les 3 outils de base du batteur :

le cro­chet

la feuille

le fouet

Sécu­ri­té :

  • comme pour les pétrins le bat­teur-mélan­geur est doté d’une grille de sécu­ri­té, qui empêche l’accès à la zone de pétrissage.
  • L’ouverture de la grille entraîne l’arrêt du batteur.
  • Le bat­teur ne peut démar­rer si la cuve est abaissée.
  • les bat­teurs doivent être reliés à une prise de terre,
  • après une cou­pure du cou­rant élec­trique (panne par exemple), il doit être néces­saire d’appuyer sur le bou­ton “marche” pour faire redé­mar­rer le batteur,
  • un inter­rup­teur “coup de poing” doit per­mettre l’arrêt d’urgence de la machine,
  • un voyant indique si, la machine est sous tension,
  • chaque machine doit com­por­ter un pro­tec­teur ther­mique adap­té (fusibles ou disjoncteur).

Capa­ci­té de pétris­sage d’un Batteur :

La capa­ci­té d’un bat­teur est expri­mée par rap­port à la cuve de mélange et/ou pétris­sage. Elle est expri­mée en litres Sa capa­ci­té maxi­male de pétris­sage pour les pâtes est du tiers par rap­port au volume total de la cuve. Par exemple pour une cuve de 20 litres, la capa­ci­té maxi­male de pétris­sage est de 7 kg de pâte.

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Evo­lu­tion du maté­riel de pétrissage

Les romains ont inven­té la pre­mière machine en bois per­met­tant de mélan­ger les ingré­dients, elle res­sem­blait à un bat­teur qui fonc­tion­nait à l’aide d’un manège.
Rapi­de­ment, ce type de pétrin a disparu.

Vers 1760, redé­cou­verte par un bou­lan­ger pari­sien, Mon­sieur SALIGNAC, du pétrin action­né par un manège.

Vers 1850, appa­ri­tion du pétrin méca­nique dans des boulangeries.

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Vers 1920 démo­cra­ti­sa­tion du pétrin méca­nique en boulangerie.

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Les pétrins continus

Les pétrins conti­nus sont des pétrins indus­triels. Ils sont adap­tés à des pro­duc­tions en continu.

Ce type de pétrin est spé­cia­le­ment conçu pour l’industrie du pain de mie, des buns et des pro­duits moelleux.

La capa­ci­té de pro­duc­tion est de plu­sieurs tonnes de pâte par heure.

ensemble very­mix sur fond gris

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Maté­riels de sto­ckage des matières premières

La chambre à farine

C’est un silo spé­cia­le­ment amé­na­gé pour la récep­tion et le sto­ckage de la farine en vrac.

Au moment de l’utilisation, la farine doit être tami­sée afin d’éliminer toute impu­re­té éventuelle.

Uti­li­té d’une chambre à farine

Elle per­met de sto­cker une quan­ti­té de farine impor­tante sous un faible volume.
Elle sup­prime la manu­ten­tion des sacs.

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Le refroi­dis­seur d’eau

Le refroi­dis­seur d’eau est un appa­reil élec­trique per­met­tant d’obtenir de l’eau réfrigérée.
Il est consti­tué par

  • une cuve conte­nant l’eau à refroidir,
  • d’un groupe frigorifique,
  • d’une régu­la­tion thermostatique,
  • une réglette gra­duée, par­fois per­met la lec­ture directe de la quan­ti­té d’eau prélevée

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Néces­si­té de réfri­gé­ra­tion de l’eau

Avec l’apparition en 1957 du pétris­sage inten­si­fié, la tem­pé­ra­ture de l’eau de cou­lage a dû être consi­dé­ra­ble­ment abais­sée du fait de l’échauffement de la pâte au cours du pétrissage.
Il est donc deve­nu impé­ra­tif de pou­voir réfri­gé­rer l’eau afin d’obtenir la tem­pé­ra­ture satisfaisante.

Le doseur miti­geur thermostatique

C’est un appa­reil bran­ché à la fois sur le refroi­dis­seur d’eau et sur une source d’eau chaude.

Il per­met ain­si de réa­li­ser le mélange conve­nable, pour obte­nir l’eau à la tem­pé­ra­ture sou­hai­tée et la quan­ti­té exacte demandée.

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L’armoire de réfrigération :

Un réfri­gé­ra­teur est indis­pen­sable pour le sto­ckage et la conser­va­tion de la levure notam­ment et de quelques autres ingré­dients sen­sibles à la chaleur.

La tem­pé­ra­ture interne de celui-ci doit être de +4°C.

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Méthodes de pétrissage 

[qrcode] Auto­lyse
Méthodes de pétrissage
Teneurs moyennes de la mie en acides orga­niques volatils
Tem­pé­ra­ture de l’eau
 Cal­culs d’une pétrissée
Pla­ni­fi­ca­tion d’une production

 L’ Autolyse

C’est le phé­no­mène d’assouplissement du réseau glu­ti­neux, sous l’action natu­relle des enzymes (pro­téases) conte­nues dans la pâte. Cette relaxa­tion de la pâte a pour effet d’améliorer les liai­sons de l’amidon, du glu­ten et de l’eau et d’augmenter nota­ble­ment l’extensibilité de la pâte.
Ce qui a pour résul­tat à la reprise du pétris­sage d’accélérer la for­ma­tion de la pâte et son lissage.

L’autolyse peut être pra­ti­quée de deux façons différentes :

sur la tota­li­té de la pâte
- la pâte juste fra­sée, com­po­sée d’eau et de farine,  repose dans la cuve du pétrin entre 30 minutes et 1 heure avant la 2ème par­tie du pétris­sage (éti­rage et soufflage).

sur une frac­tion de la pétrissée
- une pâte juste fra­sée et auto­ly­sée pen­dant plu­sieurs heures, est incor­po­rée dans la pétris­sée à rai­son de 20 à 30% de la masse de farine.

Méthode avec auto­lyse de la tota­li­té de la pétrissée

Pour auto­ly­ser une pâte ; il faut pétrir celle-ci pen­dant 4 minutes en 1ère vitesse (fra­sage) avec seule­ment la Farine et l’Eau. La levure ; le levain ; le sel ; l’améliorant ne sont ajou­tés ; que dans la 2ème par­tie du pétrissage !
C’est à dire lors de la reprise du pétris­sage (éti­rage et soufflage)
La durée d’autolyse d’une pétris­sée varie de 30 minutes à 1 heure selon la téna­ci­té de la pâte.

Méthode avec auto­lyse d’une frac­tion de la pétrissée

Pétrir une frac­tion de farine de la pétris­sée : Farine, Eau et Sel, en 1ère vitesse (fra­sage). Faire auto­ly­ser cette pâte pen­dant 6 à 18 heures à tem­pé­ra­ture ambiante. (24°C). Ensuite, effec­tuer le pétris­sage nor­mal de la pétris­sée soit en pétris­sage lent, soit en pétris­sage amé­lio­ré et y incor­po­rer la pâte auto­ly­sée à rai­son de 20 à 30% de la masse totale de farine.
Il est indis­pen­sable de saler la pâte auto­ly­sée, lorsque la durée d’autolyse excède 6 heures, afin d’éviter son aci­di­fi­ca­tion, et loger la pâte à auto­ly­ser en chambre froide, lorsque la durée dépasse 18 à 24 heures.

Actions et résul­tats de l’autolyse

L’autolyse est conseillée pour:

  • les farines de type 55 ou 65, ayant un W supé­rieur ou égal à 250,
  • les farines tenaces ou courtes, (P/L éle­vé)  
  • les farines acides ou qui ont un excès de plancher.

Avan­tages

  • Amé­liore la Tolé­rance et L’Extensibilité des pâtes
  • Per­met de réduire la durée du pétris­sage sans péna­li­ser le pro­duit fini
  • Faci­lite le Façon­nage méca­nique des pâtons
  • Amé­liore l’aspect final du pain (Grigne)
  • Aug­mente légè­re­ment le volume des pains
  • Amé­liore la Fla­veur du Pain.
  • Aug­mente l’Alvéolage de la Mie.

Incon­vé­nients

  • Péna­lise légè­re­ment la capa­ci­té d’absorption d’eau de la farine.
  • Ralen­tie très légè­re­ment le démar­rage de la fermentation
  • Peut aggra­ver le défaut de manque de Force.

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Méthodes de pétrissage

existe trois méthodes de pétrissage :

  • PVL: Pétris­sage à vitesse lente
  •  PA: Pétris­sage amélioré
  • PI: Pétris­sage intensifié

 

Pétris­sage à vitesse lente PVL

Pétrin à axe oblique

  • Fra­sage. 3 à 5 min
  • Vitesse de rota­tion. 40 t/min
  • Éti­rage et souf­flage. 10 min
  • Vitesse de rota­tion. 40 tours/min
  • Nombre total de bras­sages. 400 à 600 brassages
  • Incor­po­ra­tion de la levure au début
  • Incor­po­ra­tion du sel au début
  • Incor­po­ra­tion d’un autre agent de fer­men­ta­tion au début
  • Carac­té­ris­tiques du pain obte­nu : Pain de faible volume, Mie dense aux alvéoles irré­gu­lières, odeur de fro­ment non altérée.

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Pétris­sage amé­lio­ré PA

Pétrin à axe oblique  

  • Fra­sage. 3 à 5 min
  • Vitesse de rota­tion. 40 t/min
  • Éti­rage et souf­flage. 10 à 13 min
  • Vitesse de rota­tion. 80 tours/min
  • Nombre total de bras­sages. 1000 à 1400 brassages
  • Incor­po­ra­tion de la levure au début
  • Incor­po­ra­tion du sel au début ou 5 min avant la fin
  • Incor­po­ra­tion d’un autre agent de fer­men­ta­tion au début ou en fin de pétrissage.
  • Le Pain obte­nu est de volume moyen, les alvéoles sont impor­tantes et irré­gu­lières. Ce type de pétris­sage asso­cié à une pré-fer­men­ta­tion per­met d’obtenir un pain de qualité.

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Pétris­sage inten­si­fié PI

Pétrin à axe oblique

  • Fra­sage. 3 à 5 min
  • Vitesse de rota­tion. 40 t/min
  • Éti­rage et souf­flage. 18 à 20 min
  • Vitesse de rota­tion. 80 tours/min
  • Nombre total de bras­sages. 1700 à 2000 brassages
  • Incor­po­ra­tion de la levure au début ou au cours du pétrissage 
  • Incor­po­ra­tion du sel au début ou 5 min avant la fin
  • Incor­po­ra­tion d’un autre agent de fer­men­ta­tion au début ou en fin de pétrissage.
  • Le Pain obte­nu est volu­mi­neux, la mie est blanche et fine, alvéo­lée en nid d’abeille et les arômes sont peu déve­lop­pés. Ce type de pain a un ras­sis­se­ment rapide.
  • L’abus d’un pétris­sage inten­sif, conduit au les­si­vage de la pâte, avec éven­tuel­le­ment, l’action décu­plée de la lipoxy­gé­nase qui déna­ture le goût du pain (Dans le cas d’adjonction de farine fèves dans la farine)

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Com­pa­rai­son de l’é­ti­re­ment du réseau glu­ti­neux : impact du pétrissage :

Pétris­sage manuel ou pétris­sage à bras

fra­sage manuel

Mélange des ingré­dients dans le pétrin ou sur le tour en réa­li­sant une fontaine.
Le fra­sage per­met d’ob­te­nir un mélange intime des dif­fé­rents élé­ments (farine, eau, levure, sel) sans pour autant rendre la pâte élastique.

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Cor­rec­tion éven­tuelle de la consis­tance de la pâte

Bas­si­nage : apport d’eau pour assou­plir une pâte qui est trop ferme.

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Contre-fra­sage : apport de farine pour raf­fer­mir, une pâte qui est trop douce.

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le décou­page et pas­sage en tête

consistent à sépa­rer la pâte en petits pâtons,
qui sont pro­je­tés à l’autre bout du pétrin
afin qu’elle gagne en homogénéité.

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l’étirage et le soufflage

La pâte est éti­rée ver­ti­ca­le­ment et repliée sur elle-même
afin d’emprisonner un maxi­mum d’air, d’assouplir
et struc­tu­rer le réseau glutineux.

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le pâton­nage et mise en planche

Ils consistent à frac­tion­ner la pâte en gros pâtons
repliés sur eux même et à les dis­po­ser en bout du pétrin
ou de la pâtière afin d’y subir le pointage.

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Teneurs moyennes de la mie en acides orga­niques volatils 

(Ray­mond Cal­vel – Le Goût du Pain)

Par rap­port à la méthode directe, les méthodes sur Poo­lish et sur levain conduisent en effet à des teneurs en acide acé­tique, res­pec­ti­ve­ment, deux à vingt fois plus grandes. Les autres acides ne sont pré­sents qu’en très petite quan­ti­té et ne montrent, d’une mie à l’autre, que des écarts faibles.

Pétris­sage Conven­tion­nel (Lent) Quan­ti­tés expri­mées en ppm par rap­port à la mie
  Pani­fi­ca­tion Directe (Levure 2%) Pani­fi­ca­tion sur Poo­lish (Levure 0,7%) Pani­fi­ca­tion sur Levain
Acide acé­tique 53 105 970
Acide pro­pio­nique 0,50 0,54 0,68
Acide iso­bu­tiy­rique 1,30 1,12 0,32
Acide buty­rique 0,18 0,29 0,16
Acide iso­va­lé­rique 0,51 0,48 0,43
Acide valé­rique 0,13 0 29 0,16
Acide caproïque 0,84 1,06 0,58

On peut cepen­dant remar­quer une teneur en acide iso­bu­ty­rique, envi­ron quatre fois plus forte, dans les mies fer­men­tées à la levure, par rap­port au pro­cé­dé sur levain.

Rela­tion des acides orga­niques avec l’intensification du pétrissage : 

Pétris­sage inten­si­fié quan­ti­tés expri­mées en ppm par rap­port à la mie
  Pani­fi­ca­tion sur Directe
(Levure 2%)
Pani­fi­ca­tion sur Poolish
(Levure 0,7%)
Pani­fi­ca­tion sur
Levain
Acide acé­tique 55 123 1093
Acide pro­pio­nique 0,70 0,70 0,90
Acide iso­bu­tiy­rique 4,70 1,44 0,77
Acide buty­rique 0,26 0,18 0,38
Acide iso­va­lé­rique 1,80 0,56 0,55
Acide valé­rique 0,16 0,16 0,24
Acide caproïque 1,10 1,00 0,80

Le mode de pétris­sage entraîne une modi­fi­ca­tion de la frac­tion acide que l’on constate dans le tableau ci-dessus.
Les écarts les plus impor­tants se mani­festent au niveau des acides iso­bu­ty­riques et isovalériques
Le pétris­sage inten­si­fié, favo­rise la for­ma­tion des iso-acides, par­ti­cu­liè­re­ment si la farine est addi­tion­née de farine de fèves. La dose de levure agit éga­le­ment sur la teneur en acides orga­niques volatils.
Il faut noter que les iso-acides ont des carac­tères olfac­tifs net­te­ment désagréables.

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Les cal­culs de la pétrissée

L’hydratation

C’est le mélange avec la farine d’une quan­ti­té conve­nable d’eau pour for­mer une pâte de consis­tance souhaitée.

Le taux d’hydratation

C’est la quan­ti­té d’eau néces­saire pour hydra­ter 100 kg de farine.

Le taux moyen d’hydratation est de 60% pour obte­nir une pâte bâtarde, mais il est fré­quent d’hydrater autour de 64% à 66% pour obte­nir une pâte douce.

Elé­ments fai­sant varier l’hydratation :

  • la consis­tance dési­rée : ain­si pour obte­nir une pâte douce et si le taux moyen est de 60% il est  néces­saire d’hydrater à 64% environ,
  • la nature de la farine : géné­ra­le­ment une farine riche en glu­ten et de bonne qua­li­té absorbe plus d’eau,
  • le taux d’extraction de la farine : un taux éle­vé qui contient ain­si une quan­ti­té d’enveloppes éle­vée absorbe plus d’eau,
  • l’humidité de la farine : une farine avec un taux d’humidité éle­vé entraîne une hydra­ta­tion plus faible,
  • les gra­nules d’amidon bles­sés pen­dant la mou­ture absorbent 3 fois plus d’eau, ain­si une farine de mou­ture à la meule a un taux d’hydratation légè­re­ment supé­rieur à une farine iden­tique obte­nue par la mou­ture à cylindres.

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Tem­pé­ra­ture de l’eau

C’est par le choix de la tem­pé­ra­ture de l’eau de cou­lage que le bou­lan­ger agit sur la tem­pé­ra­ture de la pâte en fin de pétrissage.
Il uti­lise pour déter­mi­ner la tem­pé­ra­ture de l’eau un chiffre de base, qui est fonction :

  • de la tem­pé­ra­ture de l’air ambiant (sai­son),
  • de la consis­tance de la pâte,
  • de la durée de pétrissage,
  • de la  vitesse de pétrissage,
  • du type de pétrin uti­li­sé pour le pétrissage.

Le chiffre de base

Pour un même type de pétris­sage, lorsque le total des trois tem­pé­ra­tures : Air, Eau et Farine reste le même, la tem­pé­ra­ture finale de la pâte ne varie pas.
La somme de ces 3 tem­pé­ra­tures, s’appelle le Chiffre de base :

tem­pé­ra­ture de l’air (Four­nil)
+ tem­pé­ra­ture de la farine
+ tem­pé­ra­ture de l’eau
= chiffre de base

Cal­cul de la tem­pé­ra­ture de l’eau

Tem­pé­ra­ture de l’eau = chiffre de base — (tem­pé­ra­ture de l’air + tem­pé­ra­ture de la farine).

En retran­chant la somme des tem­pé­ra­tures de l’air et de la farine au chiffre de base on obtient la tem­pé­ra­ture de cou­lage de l’eau.

Chiffres de base utilisées

A titre indi­ca­tif, les chiffres de bases uti­li­sés sont, sui­vant la sai­son, com­pris entre :

  • 52 à 54 pour le pétris­sage inten­si­fié (PI),
  • 60 à 64 pour le pétris­sage amé­lio­ré (PA),
  • 68 à 72 pour le pétris­sage à vitesse lente (PVL).

Uti­li­té du chiffre de base

L’utilisation du chiffre de base pour cou­ler l’eau, per­met d’obtenir des pâtes tou­jours à la même tem­pé­ra­ture, ce qui est un gage de régu­la­ri­té dans le dérou­le­ment de l’activité fer­men­taire et le tra­vail de la pâte.

Mais il demeure essen­tiel de contrô­ler à la fin de chaque pétris­sage la tem­pé­ra­ture de cette pâte pour savoir si le but est atteint et pour appor­ter les rec­ti­fi­ca­tions qui seraient nécessaires.

Il faut savoir qu’un écart de tem­pé­ra­ture de 1°C sur la pâte finale, équi­vaut à une varia­tion de 10% du poids de la levure, au niveau de l’activité fermentaire.

Si néces­saire, pour aug­men­ter la tem­pé­ra­ture finale de la pâte de 1°C, il fau­dra aug­men­ter le chiffre de base de 3°C en moyenne et au contraire pour dimi­nuer la tem­pé­ra­ture de la pâte de 1°C, il fau­dra dimi­nuer le chiffre de base de 3°C environ.

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Cal­culs d’une pétrissée :

Lorsqu’on a déter­mi­né la masse de pâte dont on a besoin, on effec­tue sous forme de tableau le cal­cul de la masse de cha­cun des ingré­dients qui sont néces­saires pour effec­tuer la pétrissée :
Ima­gi­nons que nous vou­lions obte­nir 14, 900 Kg de pâte, avec une farine hydra­tée à 64%, 16 g de levure/kg de farine et 18 g de sel/kg de farine :
Ins­crire cette recette de base dans un tableau :

Ingré­dients Recette de base coef­fi­cient Mul­ti­pli­ca­teur Masse à mettre en œuvre
Farine 1 000   8 900
Eau 640   5 696
Levure 16   142
Sel 18   160
Masse de pâte obtenue  1 674 8.9 14 900

Noter que ces cal­culs peuvent être réa­li­sés très faci­le­ment, et auto­ma­ti­sés avec un tableur de type Excel, ce qui pré­vien­drait toute erreur de cal­cul, et dans ce cas, il n’y a plus qu’à ins­crire la masse de pâte attendue.

Nota : Si la masse de pâte à obte­nir est expri­mée dans le tableau en kilo­grammes tous les résul­tats obte­nus sont en kilo­grammes, et de la même façon si la masse de pâte est ins­crite en grammes, tous les résul­tats seront en grammes.

 Pour la régu­la­ri­té du tra­vail et obte­nir des résul­tats constants il est indispensable :

  1. de déter­mi­ner exac­te­ment la tem­pé­ra­ture de l’eau de cou­lage, à par­tir du chiffre de base adap­té au mode de pétrissage.
  2. d’effectuer le cal­cul de la masse de cha­cun des ingré­dients puis d’en effec­tuer la pesée ou la mesure.
  3. de véri­fier la tem­pé­ra­ture de la pâte à la fin de pétrissage.

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Pla­ni­fi­ca­tion d’une production

Le dia­gramme de fabrication

Afin d’organiser la pro­duc­tion et de pla­ni­fier de manière fonc­tion­nelle et adap­tée son tra­vail, le bou­lan­ger com­pose un dia­gramme de pro­duc­tion, ce qui lui per­met d’avoir une vue d’ensemble des tâches à exé­cu­ter et de leur enchaînement.

Pour une fabri­ca­tion unique :

 

Chaque heure est divi­sée en quatre c’est-à-dire que chaque case équi­vaut à ¼ d’heure.

Le pétris­sage est repré­sen­té par la lettre « P » avec la cou­leur bleue ou cou­leur verte, les mani­pu­la­tions (pesage, divi­sage, façon­nage) par les  lettres « D» , « F » avec la cou­leur jaune, puis la cuis­son est repré­sen­tée par la lettre « C » avec la cou­leur rouge. 

Les temps de repos de la pâte, auto­lyse, poin­tage et apprêt ne sont pas repré­sen­tés volon­tai­re­ment, les cases sont vides, sans aucune ins­crip­tion afin de ne pas para­si­ter la lisi­bi­li­té du tableau.

Seules sont ren­sei­gnées les cases où le bou­lan­ger est actif, pour la fabri­ca­tion concernée.

Lorsque plu­sieurs fabri­ca­tions sont menées de front, le tableau com­porte alors autant de lignes que de fabri­ca­tions à réa­li­ser. Pour que le bou­lan­ger puisse effec­tuer nor­ma­le­ment toutes les tâches, il ne doit pas y avoir de concor­dance ver­ti­ca­le­ment entre les cases horaires occupées.

Exemple de 4 types de fabri­ca­tions à réaliser : 

Exemple de 4 types de fabri­ca­tions à réaliser :

Signi­fi­ca­tion des codes utilisés 

PO  = Poo­lish Zone grise fer­men­ta­tion de la Poolish
P      = Pétrissage
D     = Divi­sage ou Pesage ou Détaillage (Vien­noi­se­rie)
F      = Façonnage

T      = Tou­rage (Vien­noi­se­rie)
C      = Cuisson

*       = sto­ckage au Froid posi­tif (uti­li­sé prin­ci­pa­le­ment en viennoiserie)

**     = sto­ckage au Froid néga­tif (uti­li­sé prin­ci­pa­le­ment en viennoiserie)

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For­ma­tion de la pâte

[qrcode] L’action méca­nique du pétrissage
Le pétris­sage deux phases
Le pou­voir d’absorption
Rôle de l’eau
Durée du pétrissage
Consis­tance de la pâte

 L’action méca­nique du pétrissage

Le mou­ve­ment régu­lier du bras dans la cuve, per­met grâce à une suc­ces­sion de pres­sions, d’étirements, de cisaille­ments la réa­li­sa­tion d’une pâte struc­tu­rée, lisse, cohé­rente et homogène.

A l’action méca­nique du pétris­sage, s’associe une action phy­si­co-chi­mique qui, sous l’accroissement de la vitesse de bras­sage et de sa durée pro­voque l’oxydation de la pâte.
Oxy­da­tion qui va engen­drer à court terme l’aug­men­ta­tion de la force de la pâte, accé­lé­rer son évo­lu­tion phy­sique et tendre à réduire la durée de matu­ra­tion (poin­tage).

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 Le pétris­sage se divise en deux phases : 

Le Fra­sage

L’amidon et le glu­ten conte­nus dans la farine absorbent l’eau de coulage :
les gra­nules d’amidon absorbent un tiers de leurs poids en eau, le glu­ten absorbe deux à trois fois son poids en eau. Au contact de celle-ci il forme des fibrilles qui vont s’agglomérer puis s’enchevêtrer et s’étirer.
C’est au cours de cette phase qu’il faut opti­mi­ser le dosage de la farine et de l’eau afin d’obtenir une pâte à la consis­tance souhaitée.

L’étirage et soufflage 

L’étirement des fibres de glu­ten forme le réseau glu­ti­neux qui est com­pa­rable à un tis­su d’un vête­ment, sous forme tridimensionnelle.

Durant cette période, la pâte devient lisse, élas­tique et homogène,

  • elle n’at­tache plus aux parois de la cuve,
  • l’air empri­son­né dans la pâte par­ti­cipe à sa prise de force et à son blan­chi­ment, qui sont pro­por­tion­nels à la durée et à l’in­ten­si­té du pétrissage.
  • La croûte et la mie qui en résultent deviennent de plus en plus fines, blanches et légères

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Pou­voir d’absorption

Le pou­voir d’absorption d’eau des farines est lié :

  • à l’humidité de la farine,
  • à la quan­ti­té et à la qua­li­té du gluten,
  • au type de la farine,
  • à l’é­tat hygro­mé­trique de l’air.

L’humidité de la farine se situe entre 11 et 16 %, elle joue un rôle impor­tant dans le ren­de­ment des farines et sur leur conservation.
Le glu­ten absorbe envi­ron 2 à 3 fois son poids en eau.

Le pou­voir d’absorption d’eau varie donc en fonction :

  • de la teneur en glu­ten qui varie de 9 à 11 %,
  • de la qua­li­té de ce glu­ten, qui peut être souple ou tenace,
  • de l’hy­gro­mé­trie de l’air, qui cor­res­pond au pour­cen­tage de vapeur d’eau en sus­pen­sion dans l’air par rap­port à sa capa­ci­té de fixa­tion maximale.

Noter que la capa­ci­té de fixa­tion de vapeur d’eau par l’air varie avec sa tem­pé­ra­ture (l’air chaud pou­vant rete­nir davan­tage de vapeur d’eau que l’air froid).

  • du type de la farine, car plus il est éle­vé, plus le taux d’hydratation augmente.

Exemples d’hydratation pour une même consis­tance de pâte : 

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Rôle de l’eau

Le rôle de l’eau de cou­lage est d’hydrater et de dis­soudre les com­po­sants de la pétris­sée (farine, sel, levure).

L’eau com­bi­née aux com­po­sants de la farine (ami­don, sucres, glu­ten) permet:

  • de réa­li­ser les réac­tions enzy­ma­tiques (amy­lo­lyse ou hydro­lyse de l’amidon), qui trans­forment l’amidon : (sucre com­plexe, en sucres com­po­sés et sucres simples) 

     

  • d’agglutiner, d’assouplir et d’allonger les par­ti­cules de glu­ten, qui forment le réseau glutineux,
  • de dis­soudre le sel,
  • de diluer la levure et de créer le milieu favo­rable aux trans­for­ma­tions de la fer­men­ta­tion panaire.

 

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Durée du pétrissage

La durée et l’appréciation de la fin du pétris­sage varie en fonc­tion de plu­sieurs facteurs :

  • Les carac­té­ris­tiques de la farine,
  • Le mode de panification,
  • La masse de pâte pétrie,
  • Le type de pétrin utilisé.

Il faut qu’en fin de pétris­sage, la pâte n’attache plus aux parois de la cuve, qu‘elle soit exten­sible, élas­tique et que sa sur­face soit sèche.

Ce résul­tat est obte­nu par un temps de pétris­sage variable suivant :

  • le type de pétrin : géné­ra­le­ment la durée de pétris­sage est plus longue sur les pétrins à axe oblique que sur les pétrins à mou­ve­ments divers,

 

  • les carac­té­ris­tiques de la farine : géné­ra­le­ment les farines fortes ou rondes demandent plus de pétris­sage que les farines faibles ou plates.

https://www.technomitron.aainb.com/photo/module2/M02A054_600.JPG

https://www.technomitron.aainb.com/photo/module2/M02A055_600.JPG

  • le mode de pétris­sage : le temps de pétris­sage est dif­fé­rent selon la méthode choisie : 
    • pétris­sage à vitesse lente (PVL),
    • pétris­sage amé­lio­ré (PA) ,
    • pétris­sage inten­si­fié (PI).

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Consis­tance de la pâte

 La consis­tance de la pâte et  sa mobi­li­té  sont liées à la quan­ti­té d’eau incorporée. 

Pâte ferme

L’hydratation est au-des­sous de 60% environ.
La fer­men­ta­tion est ralentie.
Elle est uti­li­sée pour des spécialités 
(pain Brié, pâte à décor).

Pâte bâtarde

L’hydratation est d’environ 60 à 65 %.
La fer­men­ta­tion est nor­ma­le­ment active.
Elle est uti­li­sée pour le tra­vail classique
et mécanisé.

Pâte douce 

L’hydratation est au-des­sus de 66 %
La fer­men­ta­tion est plus active.
Elle est uti­li­sée prin­ci­pa­le­ment dans le tra­vail manuel (brioche) et pour des fabri­ca­tions spéciales.

Pâte liquide ou fluide 

L’hydratation est d’environ 100 %.
Elle est uti­li­sée pour la confec­tion des Poo­lish et des levains liquides car la forte teneur en eau de cette pâte favo­rise l’activité et le déve­lop­pe­ment des ferments

Pâte sur-hydra­tée :

La pâte sur-hydra­tée est éga­le­ment hydra­tée à près de 100%, mais afin d’obtenir une pâte qui ait suf­fi­sam­ment de corps et d’élasticité, la farine est d’abord hydra­tée nor­ma­le­ment, et ce n’est qu’en fin de pétris­sage que le bas­si­nage per­met l’incorporation du com­plé­ment d’eau. Cette méthode per­met d’obtenir une pâte extrê­me­ment douce, mais qui garde une bonne élas­ti­ci­té. Elle est uti­li­sée notam­ment pour la confec­tion du Pain Cia­bat­ta et du Pain de Lodève. 

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