[qrcode] Façon­ner – Façonnage
Farine
Farine com­plète ~ Farine intégrale
Farine de Fèves ou Farine de Soja
Farine de Gruau
Farine de Sarrasin
Farine de Seigle
Farine Faible
Farine de Force
Farine Pani­fiable
Fariner
Fer­men­ta­tion (dif­fé­rée)

Fer­men­ta­tion (en direct)
Fer­men­ta­tion (sur direct)
Fer­men­ta­tion (sur levain dur)
Fer­men­ta­tion (sur levain liquide)
Fer­men­ta­tion (sur levain levure)
Fer­men­ta­tion (sur pâte fermentée)
Fer­men­ta­tion (sur poolish)
Fer­men­ta­tion Panaire
Fleu­rage

Fleu­rer
Flo­cu­la­tion 

Foi­son­ne­ment
Fon­cer
Fond
Fon­taine
Force Bou­lan­gère – W
Force de la pâte ~ Prise de force
Four à cha­riot ~ Four à cha­riot rotatif
Four à recy­clage thermique
Four à sole électrique
Four à sole tournante
Four bâti à gueulard
Four tun­nel
Four vapeur à tubes annulaires
Fra­sage ou Fraisage
Fro­ment
Fusion

Façon­ner – Façonnage

C’est l’opération qui consiste à don­ner aux pâtons une forme typique, per­son­na­li­sée ou régio­nale et qui ne néces­site pas de sca­ri­fi­ca­tion à l’enfournement.

Aujourd’hui, fré­quem­ment on uti­lise le terme “façon­ner” sans faire de dis­tinc­tion avec la tech­nique de “tour­ner”, car la géné­ra­li­sa­tion des machines dites “façon­neuses” a contri­bué à la confu­sion des 2 mots.

Une image contenant assis, personne, terrain, extérieur Description générée avec un niveau de confiance très élevé

Retour haut de page

Farine

La déno­mi­na­tion “ farine ”, sans autre qua­li­fi­ca­tif, désigne exclu­si­ve­ment le pro­duit pul­vé­ru­lent obte­nu à par­tir d’un lot de blé sain, loyal et mar­chand, pré­pa­ré pour la mou­ture, et indus­triel­le­ment pur.

Le taux moyen d’extraction d’une farine pani­fiable se situe autour de 75% du poids du grain net­toyé mis en mou­ture. (Selon Code des Usages).

Retour haut de page

Farine com­plète ~ Farine intégrale

La farine com­plète est obte­nue soit par la mou­ture inté­grale du grain de blé, soit par le regrou­pe­ment de l’intégralité des dif­fé­rents pro­duits de la mou­ture du grain.

Une image contenant intérieur, beignet, alimentation, donut Description générée avec un niveau de confiance élevé

Retour haut de page

Farine de Fèves ou Farine de Soja

La farine de Soja et la farine de fèves sont des adju­vants addi­tion­nés à la farine, en meu­ne­rie. Elles contiennent une enzyme : la lipoxy­gè­nase, qui favo­rise la fixa­tion de l’oxy­gène de l’air, au cours du pétris­sage, don­nant un pain très blanc et insi­pide en pétris­sage intensifié.
Leur uti­li­sa­tion sert à aug­men­ter la force des pâtes, à amé­lio­rer le volume des pains et à favo­ri­ser la colo­ra­tion de la croûte. Bien qu’elles soient auto­ri­sées, comme adju­vant, dans une farine de tra­di­tion fran­çaise, elles sont peu uti­li­sées dans ce cas en rai­son de l’inconvénient du blan­chi­ment de la pâte et de la mie par conséquence.

Retour haut de page

Farine de Gruau

La farine de gruau pro­vient de blés de force à très haute valeur boulangère
Elle est très riche en glu­ten ; et sert à la fabri­ca­tion de pains spé­ciaux, de pains de gruau, de vien­noi­se­ries, et de pâtes levées en pâtis­se­rie. (Type 45 ; 55 ; 65)
Sa force mini­male doit être supé­rieure à W 220 (code des usages), mais dans les faits elle a en géné­ral supé­rieur à 350 et un P/L supé­rieur à 0,90.

Une image contenant alimentation, intérieur, pain, beignet Description générée avec un niveau de confiance très élevé

Retour haut de page

Farine de Sarrasin

La farine de sar­ra­sin est issue de la céréale “ sar­ra­sin ” appe­lée éga­le­ment “ blé noir ”, elle pos­sède un glu­ten de faible qua­li­té, et doit donc, en pani­fi­ca­tion, être uti­li­sée en mélange avec de la farine de froment.

Retour haut de page

Farine de Seigle

Le seigle, céréale résis­tant mieux au froid que le blé, pré­do­mine dans les régions mon­ta­gneuses et nordiques.

Comme pour la farine de blé, les farines de seigle sont clas­sées en fonc­tion de leur taux de cendres.

On dis­tingue les types : T70, T85, T130, et T170.

Retour haut de page

Farine Faible

Elle pos­sède une force bou­lan­gère peu éle­vée (W), une faible élas­ti­ci­té (P/L) et un gon­fle­ment (G) peu impor­tant. Sa teneur en glu­ten est géné­ra­le­ment faible (infé­rieure à 8 %).

C’est une farine bien adap­tée pour la biscuiterie.

Ne pas confondre une farine basse, qui est une farine bise(T80) et une farine faible, qui peut être très blanche (T45 ou T55).

Une image contenant texte Description générée avec un niveau de confiance élevé

Retour haut de page

Farine de Force

Elle pos­sède une grande force bou­lan­gère (W) et une forte élas­ti­ci­té (P/L).

Sa teneur en glu­ten est éle­vée (supé­rieure à 12 %). Elle est uti­li­sée en Viennoiserie.

Retour haut de page

Farine Pani­fiable

C’est la farine uti­li­sée en bou­lan­ge­rie pour la pani­fi­ca­tion, et en pâtis­se­rie pour l’utilisation courante.

Elle pro­vient de la mou­ture du grain de fro­ment (tri­ti­cum aes­ti­vum), et pos­sède une force bou­lan­gère moyenne (W 160 à 220).

Elle peut être de type 45 ou 55 ou 65.

Retour haut de page

Fari­ner

C’est sau­pou­drer de farine une pâte qui a ten­dance à col­ler, ou des pâtons, afin de réa­li­ser un façon­nage par­ti­cu­lier ou d’ob­te­nir une pré­sen­ta­tion spécifique.

Une image contenant personne, intérieur, rouleau à pâtisserie Description générée avec un niveau de confiance très élevé

Retour haut de page

Fer­men­ta­tion (dif­fé­rée)

On nomme fer­men­ta­tion dif­fé­rée une méthode de fer­men­ta­tion qui consiste à ralen­tir ou blo­quer la fer­men­ta­tion de la pâte ou des pâtons par l’utilisation du froid posi­tif (entre +3 et + 10°C) soit au début de la pre­mière période de fer­men­ta­tion (poin­tage), soit au début de la deuxième période de fer­men­ta­tion (apprêt). Dans tous les cas ceci per­met de dif­fé­rer le moment de la mise au four et cuisson.

Une Pani­fi­ca­tion dif­fé­rée indique que les étapes de pani­fi­ca­tion sont retar­dées par un pas­sage au froid posi­tif (Poin­tage retar­dé, pousse lente, pousse blo­quée et réac­ti­vée, pré-pous­sé bloqué)

Retour haut de page

Fer­men­ta­tion (en direct)

L’expression « fer­men­ta­tion en direct » ou « pani­fi­ca­tion en direct » indique que le pro­ces­sus de pani­fi­ca­tion se déroule de manière conti­nue, sans uti­li­sa­tion de moyens tech­niques (réfri­gé­ra­tion) pour retar­dée la mise au four.

Les étapes de la pani­fi­ca­tion s’en­chaînent en sui­vant le rythme régu­lier de la matu­ra­tion de la pâte.

Retour haut de page

Fer­men­ta­tion (sur direct)

Fer­men­ta­tion sur direct indique que le seul agent de fer­men­ta­tion est la levure, et qu’elle est intro­duite sans pré­pa­ra­tion préa­lable. Un mode de fer­men­ta­tion « sur direct » peut être réa­li­sée en pani­fi­ca­tion en direct ou en pani­fi­ca­tion différée.

Retour haut de page 

Fer­men­ta­tion (sur levain dur)

On nomme fer­men­ta­tion sur levain dur, le mode de pani­fi­ca­tion qui consiste à uti­li­ser les levains comme agent de fer­men­ta­tion. Ceux-ci sont des pâtes en fer­men­ta­tion à réac­tion acide, obte­nues en incor­po­rant de la farine et de l’eau à un levain ou à un levain chef sans apport de levures indus­trielles et per­pé­tuées de façon métho­dique par des “ rafraî­chis­se­ments ” suc­ces­sifs assu­rant la sélec­tion et la mul­ti­pli­ca­tion de la flore, essen­tiel­le­ment consti­tuée par une asso­cia­tion sym­bio­tique de ses bac­té­ries aci­di­fiantes (lac­tiques et acé­tiques) et de ses propres levures. ».

Retour haut de page

Fer­men­ta­tion (sur levain liquide)

On nomme fer­men­ta­tion sur levain liquide, le mode de pani­fi­ca­tion qui consiste à uti­li­ser le levain liquide comme agent de fer­men­ta­tion. Celui-ci est une pâte fluide en fer­men­ta­tion à réac­tion acide, mais avec une domi­nante lac­tique. Le levain liquide est obte­nu en incor­po­rant en quan­ti­té égale de la farine et de l’eau à un levain chef, lui-même sous forme liquide, sans apport de levures indus­trielles et per­pé­tué de façon métho­dique par des “ rafraî­chis­se­ments ” suc­ces­sifs assu­rant la sélec­tion et la mul­ti­pli­ca­tion de la flore, essen­tiel­le­ment consti­tuée par une asso­cia­tion sym­bio­tique de ses bac­té­ries aci­di­fiantes (lac­tiques et acé­tiques) et de ses propres levures.

Retour haut de page

Fer­men­ta­tion (sur levain-levure)

Mal­gré son nom, cette méthode ne peut pas pré­tendre à l’appellation “ sur levain ”.

Elle consiste à pré­pa­rer avec de la levure, un levain à par­tir d’un tiers de l’eau de cou­lage des­ti­née à la pétris­sée entière. Après une durée de fer­men­ta­tion de 3 à 18 heures, le levain-levure est ajou­té en début de pétris­sage dans l’eau de cou­lage de la pétris­sée. Le levain levure est une méthode de pani­fi­ca­tion qui per­met d’obtenir la pré­fer­men­ta­tion d’une pro­duc­tion. Cette méthode est plus cou­ram­ment uti­li­sée pour des pâtes de viennoiserie.

Retour haut de page

Fer­men­ta­tion (sur pâte fermentée)

La pâte fer­men­tée est une pâte qui a été ense­men­cée par une dose de levure de 1 à 1,5% et qui a subi une fer­men­ta­tion de plu­sieurs à tem­pé­ra­ture ambiante ou de 15 à 20 heures en chambre froide à +6°C. Géné­ra­le­ment la pâte fer­men­tée uti­li­sée pro­vient d’une pro­duc­tion antérieure.

L’introduction de pâte fer­men­tée, dans une pétris­sée aug­mente la force de la pâte, amé­liore le goût, la conser­va­tion et la tex­ture du pro­duit. La pro­por­tion de pâte fer­men­tée varie en fonc­tion de l’apport de force recher­ché. ; entre 15 et 30% du poids de farine de la pétris­sée. Afin d’éviter sa sur­oxy­da­tion, il est pré­fé­rable de l’incorporer quelques minutes avant la fin du pétrissage.

Retour haut de page

Fer­men­ta­tion (sur poolish)

La Poo­lish est une culture de levures, sous forme d’un mélange semi – liquide, com­po­sé en quan­ti­té égale d’eau et de farine et ense­men­cée en fer­ments, à l’aide de la levure de boulangerie.

Le volume de la Poo­lish est fixé par rap­port au volume total d’eau pré­vu pour cette panification.

Le volume de la Poo­lish, peut repré­sen­ter : 1/3 ; 1/2 ; 2/3 ; ou 4/5 du volume total de l’eau de coulage.

On dis­tingue prin­ci­pale la poo­lish de moi­tié (1/2) que l’on nomme poo­lish fran­çaise, et la poo­lish de 4/5 que l’on nomme poo­lish viennoise.

La pétris­sée finale est réa­li­sée avec les ingré­dients com­plé­men­taires addi­tion­nés à la poolish.

Plus la Poo­lish est impor­tante ou plus sa durée de fer­men­ta­tion est longue, plus les qua­li­tés gus­ta­tives du pain sont mar­quées. Cepen­dant il faut sou­li­gner que la poo­lish apporte éga­le­ment de la force à la pâte.

Retour haut de page

Fer­men­ta­tion Panaire

Les sucres conte­nus dans la pâte, sont trans­for­més par les enzymes de la levure en dioxyde de car­bone et en alcool.

Les amy­lases conte­nues dans la farine per­mettent l’apport de mal­tose néces­saire à la levure.

La fer­men­ta­tion est déter­mi­nante dans la for­ma­tion des alvéoles et des arômes au sein de la mie.

Elle per­met au pain d’acquérir sa légèreté.

Ani­ma­tion Flash

Retour haut de page

 Fleurage

Les Fleu­rages uti­li­sés pour l’enfournement à la pelle,
  • Ils doivent être secs, durs, fins, inodores et sans saveurs.
  • Ils doivent se tor­ré­fier à la cuis­son, pour bien se déta­cher du pain.
  • Ils doivent être agrées par les Ser­vices d’Hygiène.

Les Fleu­rages les plus uti­li­sés pro­viennent de : la coquille de noix et du gri­gnon d’olives, par­fois mélan­gés à du remoulage.

La Farine de riz et la farine  de maïs peuvent être éga­le­ment uti­li­sées mais comme farine à fleu­rer pour des façon­nages spéciaux.

Retour haut de page

Fleu­rer

C’est l’action qui consiste à pro­je­ter un voile de farine sur les pâtons, dans les ban­ne­tons ou sur le plan de tra­vail afin d’éviter que la pâte ne colle.

Une image contenant intérieur, personne, homme, mur Description générée avec un niveau de confiance très élevé

Pour la mise au four à la pelle à enfour­ner, fleu­rer consiste à pro­je­ter un voile de fleu­rage spé­ci­fique sur celle-ci, afin que les pâtons n’adhèrent pas à la pelle et glissent faci­le­ment sur la sole.

Retour haut de page

Floculation :

La flo­cu­la­tion est un phé­no­mène d’a­gré­ga­tion des matières en sus­pen­sion. Les par­ti­cules de la phase liquide forment alors des flo­cons. Contrai­re­ment à la coa­gu­la­tion, la flo­cu­la­tion consiste dans le grou­pe­ment des par­ti­cules sans qu’il y ait coa­les­cence de ces par­ti­cules entre elles et c’est un phé­no­mène réversible.

Foi­son­ne­ment

Phé­no­mène résul­tant d’une aug­men­ta­tion du volume d’une fabri­ca­tion par incor­po­ra­tion d’air, ou d’un gaz.

  • Incor­po­ra­tion d’air par action méca­nique lors du tur­bi­nage des glaces.
  • Incor­po­ra­tion de gaz sous forme de CO2 dans un siphon pour chantilly.
  • Dis­per­sion de l’air par bat­tage dans les blancs d’œufs liquides, pour mon­ter les blancs en meringue.

Le foi­son­ne­ment conduit à la for­ma­tion d’une mousse alimentaire.

Retour haut de page

Fon­cer

Tapis­ser l’intérieur d’un moule ou d’un cercle avec de la pâte, pour qu’elle épouse par­fai­te­ment la forme de celui-ci.

Retour haut de page

Fond

Pâtis­se­rie uti­li­sée comme base de fabri­ca­tion et consti­tuant géné­ra­le­ment la couche infé­rieure du gâteau.

Retour haut de page

Fon­taine

En bou­lan­ge­rie, une fon­taine est une cavi­té cir­cu­laire, for­mée au milieu de la farine, afin de récep­tion­ner l’eau ou autre liquide. On y dépose aus­si par exemple le sel, afin de le diluer avec l’eau.

La fon­taine a ain­si pour fonc­tion de faci­li­ter le délayage des com­po­sants de la pâte.

Une image contenant personne Description générée avec un niveau de confiance élevé

Retour haut de page

Force Bou­lan­gère – W

La force bou­lan­gère d’une farine est mesu­rée à l’aide de l’alvéographe Cho­pin. Elle est nom­mée “W” de la farine.

Le “W” repré­sente la sur­face déli­mi­tée par la courbe de l’alvéogramme, qui tra­duit ain­si le tra­vail de défor­ma­tion opé­ré par la pâte.

Retour haut de page

Force de la pâte ~ Prise de force

Carac­té­ris­tiques phy­siques de la pâte à un moment don­né pen­dant la pani­fi­ca­tion. Cet état de la pâte est fonc­tion de son élas­ti­ci­té, de sa tenue et de son extensibilité.

La prise de force, c’est l’évolution phy­sique de la pâte, où l’on constate la perte d’extensibilité et le gain de téna­ci­té (aug­men­ta­tion du P/L mesure de l’alvéogramme).

Cette évo­lu­tion bien que natu­relle, doit être pro­gres­sive, sinon on dira que la pâte pos­sède trop de force.

Ani­ma­tion flash

Retour haut de page

Four à cha­riot ~ Four à cha­riot rotatif

Le four à cha­riot rota­tif, peut avoir un sys­tème de chauffe indi­rect ou direct (élec­trique).

L’air chauf­fé est pro­je­té méca­ni­que­ment sur les pâtons, qui sont dépo­sés sur des filets de cuis­son, qui sont eux-mêmes dis­po­sés sur un cha­riot mobile.

Ani­ma­tion flash

Retour haut de page

Four à recy­clage thermique

Le four à recy­clage d’air ou des gaz de com­bus­tion est très uti­li­sé, son sys­tème de chauffe est indirect.Les chambres de cuis­son sont chauf­fées en conti­nu par l’air chaud ou les gaz de com­bus­tion qui cir­culent autour du foyer et des chambres de cuisson.

Ani­ma­tion flash

Retour haut de page

Four à sole électrique

Le four à Sole élec­trique fonc­tionne à l’aide d’un sys­tème de chauffe direct.

Des résis­tances élec­triques pla­cées sous la sole et dans la voûte pro­duisent l’énergie calo­rique pour cuire les pâtons.

Ani­ma­tion flash

Retour haut de page

Four à sole tournante

Ce four est uti­li­sé sou­vent en maga­sin pour une cuis­son en conti­nu, son sys­tème de chauffe est indi­rect, trés fré­quem­ment au bois.

La sole est sus­pen­due autour d’un axe mobile, et pré­sente suc­ces­si­ve­ment cha­cun des sec­teurs devant la bouche pour enfour­ner les pâtons ou défour­ner les pains.

Ani­ma­tion flash

Retour haut de page

Four bâti à gueulard

En bou­lan­ge­rie, c’est le four maçon­né le plus ancien son sys­tème de chauffe est direct. Il est chauf­fé direc­te­ment dans la chambre de cuis­son au bois ou au gaz pour les plus récents, l’énergie calo­ri­fique est accu­mu­lée avant chaque four­née dans la masse de brique et de sable. Il pos­sède un foyer sur­mon­té d’un gueu­lard en fonte orien­table (brû­leur), pla­cé à la bouche de la chambre de cuis­son. Les flammes sont pro­je­tées direc­te­ment dans la chambre de cuis­son, et atti­rées par les ouras, qui assurent le tirage avec la cheminée.

Ani­ma­tion flash

Retour haut de page

Four tun­nel

Ce four est uti­li­sé pour les grosses pro­duc­tions, son sys­tème de chauffe peut être direc­tou indi­rect. La chambre de cuis­son res­semble à un tun­nel muni d’un tapis rou­lant qui trans­porte les pâtons à l’intérieur du four, la durée du che­mi­ne­ment repré­sente la durée de cuis­son du pain.

Ani­ma­tion flash

Retour haut de page

Four vapeur à tubes annulaires

Ce four est très uti­li­sé en bou­lan­ge­rie arti­sa­nale, son sys­tème de chauffe est indi­rect. Des tubes en forme d’anneaux, par­tiel­le­ment rem­plis d’eau, entourent le foyer et les chambres de cuis­son (sys­tème créé par la Ste Bon­gard). La cha­leur pro­duite dans le foyer vapo­rise l’eau qui cir­cule dans ces tubes par effet de thermosiphon.

Une image contenant appareil Description générée automatiquement

Retour haut de page

Fra­sage ou Fraisage

Le fra­sage assure le mélange homo­gène des ingré­dients, en agglo­mé­rant les par­ti­cules de farine ; c’est la 1ère phase du pétris­sage. La farine s’hydrate : l’eau est absor­bée par le glu­ten et l’amidon, la pâte se forme de manière gros­sière. C’est la phase où il faut trou­ver le dosage farine et eau opti­mum afin d’obtenir rapi­de­ment une pâte à consis­tance correcte.

Une image contenant alimentation, intérieur, table, bol Description générée automatiquement

Retour haut de page

Fro­ment

Le fro­ment désigne le blé tendre apte à la pani­fi­ca­tion , mais comme celui-ci demeure depuis tou­jours la céréale la plus recher­chée pour l’alimentation humaine, le terme “ blé ” est deve­nu peu à peu syno­nyme de « froment ».

Retour haut de page

Fusion

Chan­ge­ment d’état d’un corps pas­sant de l’état solide à l’état liquide. Par exemple la glace (eau solide) devient liquide.

Pro­prié­té éga­le­ment des lipides de chan­ger d’é­tat en deve­nant liquides. (Exemple le Beurre : point de fusion 34°C).

Pro­prié­té de cer­tains glu­cides : le sucre sac­cha­rose par exemple fusion à 160°C.

Pro­prié­tés de cer­taines pro­téines, par exemple la géla­tine devient liquide à des tem­pé­ra­tures com­prises entre 27°C et 35°C.

Retour haut de page